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Influencé par la baisse des stocks américains : Le pétrole progresse

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Les cours du pétrole cotés à New York et à Londres ont terminé en hausse vendredi, toujours influencés par un rapport américain notant une baisse des stocks américains de brut et une forte hausse des exportations.

Le baril de light sweet crude (WTIWTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l’énergie.) pour livraison en avril, a pris 78 cents pour clôturer à 63,55 dollars sur le New York Mercantile Exchange.

Il a ainsi avancé pour la deuxième semaine de suite après une chute hebdomadaire de près de 10% en début de mois dans le sillage d’une lourde chute des indices boursiers à Wall Street.

A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en avril a terminé en hausse de 92 cents à 67,31 dollars sur l’Intercontinental Exchange (ICE), affichant également sa deuxième progression hebdomadaire de suite.

Le marché continuait à profiter d’une baisse surprise des stocks de brut aux Etats-Unis selon un rapport hebdomadaire de l’Agence américaine d’information sur l’Energie (EIA) diffusé jeudi.

Ce rapport a également montré un net repli des stocks dans le terminal de Cushing, qui sert de référence à la cotation du pétrole new-yorkais.

Les stocks de ce terminal stratégique évoluaient ainsi à leur plus bas niveau depuis plus de trois ans et ont chuté de plus de la moitié depuis novembre, ont noté les analystes de Commerzbank.

A l’echelle du territoire américain, les stocks de brut sont stables depuis le début de l’année contre une hausse moyenne sur cette période de l’année de 25 millions de barils sur les cinq dernières années, ont observé les mêmes analystes.

Le niveau des exportations américaines a également été salué par les marchés, celui-ci se rapprochant avec 2,04 millions de barils par jour d’un plus haut atteint en octobre dernier.

Les importations ont par ailleurs chuté de plus de 800.000 barils à 7,02 millions de barils par jour.

Or, estime James Williams de WTRG Economics, le marché pourrait dans les prochains jours sanctionner ces deux données suggérant que « la demande en pétrole produit par les pays de l’OPEP pourrait ralentir ».

L’Organisation des pays exportateurs de pétrole, tenue par un accord de réduction de la production avec ses partenaires pour écouler les stocks mondiaux et faire remonter les prix, compte sur une demande mondiale solide pour écouler son pétrole et rééquilibrer le marché.

Sur le plan international, des perturbations touchant un puits de pétrole en Libye ont par ailleurs soutenu la hausse des prix vendredi mais « à la marge », selon M. Williams, le puits concerné représentant une production d' »environ 70.000 barils par jour ».

La production américaine montrait aussi des signes de stagnation après avoir progressé très fortement ces dernières semaines.

Celle-ci s’est stabilisée à 10,27 millions de barils par jour dans le dernier rapport de l’EIA.

Par ailleurs, le baromètre hebdomadaire de la société américaine Baker Hughes, un indicateur avancé de la production aux Etats-Unis, a noté vendredi l’ajout d’un puits supplémentaire cette semaine, contre sept la semaine précédente.

AFP

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