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Un investissement de 9,4 milliards (mds) de DA sur la période 2018-2028, pour l’exploration minière

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L’Algérie compte accroître ses efforts en matière d’exploration minière en mettant en œuvre un programme d’investissement de 9,4 milliards (mds) de DA pour la période 2018-2028 dont 1,5 mds de DA pour l’année en cours, a indiqué le ministre de l’Industrie et des Mines Youcef Yousfi dans un entretien accordé au quotidien El Moudjahid.

Dans le domaine de l’infrastructure géologique, un important programme d’investissement de 900 millions de DA/an sera également mis en place dès 2018, a fait savoir le ministre.

Concernant la stratégie d’exploitation des nouveaux gisements pour 2018, il a évoqué le lancement du mégaprojet de mise en valeur du nouveau gisement de phosphate de Bled El Hadba (wilaya de Tébessa) qui sera réalisé en joint-venture entre Sonatrach-ASMIDAL-MANAL Spa (51%) et CITIC/WENGFU (49%).

Ce projet offre une capacité d’extraction et d’enrichissement pour obtenir 6 millions de tonnes/an de phosphates, une capacité de production d’acide phosphorique de 1,5 million de tonnes/an ainsi qu’une capacité de production de 3 millions de tonnes/an d’engrais.

Evoquant le projet de développement du gisement de fer de Gara Djebilet, il a avancé que le parachèvement des études de préfaisabilité est prévu pour le courant du premier semestre 2018.

Durant l’année en cours, il est prévu en outre la montée en cadence de la mine de plomb-zinc de Chaâbet El Hamra (Sétif), rouverte en 2017.

Les  travaux hydrogéologiques et les opérations de dénoyage du gisement de plomb-zinc de Kherzet Youcef, contigu à Chaâbet El Hamra, seront quant à eux lancés dès le second semestre 2018.

La fin 2018 sera marquée, par ailleurs, par la mise en place d’équipements de traitement du minerai d’une capacité de 30.000 à 40.000 tonnes/an pour ce concerne le gisement de Baryte d’Ichmoul (Batna).

Il a aussi évoqué le projet de réalisation d’une unité de traitement de diatomites destinées à la filtration et à la charge à implanter à Sig (Mascara), d’une capacité de production de 50.000 tonnes/an et dont l’entrée en production est prévue fin 2018.

L’entrée en production de l’unité de production de sel raffiné (sels alimentaires, sels pharmaceutiques) à El Outaya (Biskra) est prévue pour le 1er trimestre 2018 alors que le lancement de l’unité de production de bentonite de Hammam Boughrara (Tlemcen), d’une capacité de 120.000 tonnes/an, est prévue la fin de l’année.

En outre, plusieurs actions sont programmées durant 2018 pour ce qui est de l’activité marbrière, soutient M. Yousfi.

A une question sur l’avancement du programme de prospection de terres rares, il a indiqué que ce programme sera mis en œuvre dès le 2e trimestre 2018.

L’industrie sidérurgique est un autre secteur où l’Algérie dispose de potentialités d’exportations, selon M. Yousfi: « Dans le cas où le complexe El Hadjar atteindra le niveau de production projeté de 1,2 million de tonnes/an, les capacités globales totaliseront 13,2 millions de tonnes. Dès que les besoins de la demande nationale se maintiendront à leur niveau de 9 millions de tonnes par /an, un excédent sera dégagé et devra donc trouver des débouchés sur les marchés extérieurs ».

A ce titre, il a fait savoir que des opportunités de partenariats avec des étrangers sont en cours d’examen par les Groupes SIDER et IMETAL et le ministère pour la réalisation de la deuxième phase de réhabilitation de complexe El Hadjar. Cette phase enregistrera la production de nouveaux types de produits tels que les aciers spéciaux et les tubes sans soudure.

Ainsi, pour M. Yousfi, les industries cimentières, sidérurgique, mécanique, agroalimentaire, électronique, sont les secteurs qui présentent réellement des opportunités d’exportation pour l’Algérie au cours des prochaines années.

Interrogé par ailleurs sur le lien entre le montage automobile en Algérie et le développement de la sous-traitance, il a estimé que le montage et la sous-traitance « doivent démarrer ensemble ».

A cet effet, des actions sont menées pour la mise en place de mécanismes juridiques et techniques à même de booster les activités de sous-traitance industrielle, dans le cadre d’une augmentation de l’offre en composants, organes ou pièces destinés au cycle de production ou à la maintenance de l’outil de production, selon des standards internationaux.

Il a aussi fait part de l’organisation par son ministère en début mars prochain de journées techniques pour réunir les fabricants et les sous-traitants, et mettre en place les instruments de complémentarité nécessaires pour le démarrage réel de l’industrie automobile.

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