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Les aspects environnementaux, culturels et urbanistiques, au centre des préoccupations, du séminaire national sur la ville

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La nécessité de tenir compte des aspects environnementaux, culturels et urbanistiques dans la construction des villes et quartiers algériens, a été mise en exergue lors du séminaire national sur la ville qui a débuté mardi à Alger. 

A cette occasion, le ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville, Abdelwahid Temmar, a indiqué que le séminaire national sur la ville revêt une importance capitale au regard des défis caractérisant la réalisation d’une ville écologique, et des liens à développer avec les acteurs et les  partenaires.

Il est également important, a ajouté le ministre, de doter la politique de la ville d’un plan d’action permettant de prévoir la croissance démographique rapide avec tout ce qu’elle implique comme besoins du citoyen en termes de sécurité et de protection ainsi que ses besoins fondamentaux en matières de santé, d’habitat, d’enseignement et de moyens de loisirs. 

Temmar a rappelé qu’en prévision de la croissance démographique que connait l’Algérie, l’Etat a mis en place une stratégie pour le développement urbain et procédé à l’adaptation du cadre juridique et réglementaire relatif à l’urbanisme et à la politique de la ville, aux exigences actuelles du développement urbain durable, ajoutant que son secteur est en train de revoir la loi relative à l’aménagement et à l’urbanisme.

Il a ajouté que cette stratégie, qui doit accorder la priorité au renouvellement du tissu urbain et de la politique de la ville, tend à permettre à cette dernière de renouer avec son rôle et sa dimension qualitative et quantitative pour réaliser le développement et assurer le bon fonctionnement du territoire. 


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L’évaluation réalisée sur la situation des villes algériennes fait état de l’émergence d’une nouvelle dynamique territoriale urbaine, notamment autour et à l’intérieur des chefs-lieux et des grandes villes, à travers les programmes d’équipement public 2000- 2009, consacrés au titre des objectifs  stratégiques du développement urbain à l’horizon 2030. 

 Le ministre a affirmé que la rencontre internationale organisée sous l’égide des Nations Unies à Quito (Equateur) a été sanctionnée par des recommandations que les pays participants dont l’Algérie se sont engagés à respecter et à mettre en oeuvre dans le cadre de la déclaration de Quito qui prévoit 175 clauses. Garantir le droit de vivre dans la ville pour tous sans distinction ni discrimination ainsi que la participation de la ville dans la sensibilisation du citoyen pour assurer la cohésion sociale figurent parmi ces clauses.  

La vision prospective de la ville, poursuit M. Temmar, nécessite l’implication de l’ensemble des acteurs à commencer par l’administration locale, représentée par les walis et les élus, les intellectuels, les professionnels, les experts et les opérateurs en charge de la gestion de la ville, outre la société civile et les associations activant dans le domaine, qui doivent jouer -a-t-il dit- un rôle efficace et complémentaire dans ce sens. 

Pour sa part, le ministre de l’Intérieur, des collectivités locales et de l’aménagement du territoire, Noureddine Bedoui, a affirmé que le séminaire national sur la ville était l’occasion de rappeler l’attachement du président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, à la poursuite  de son programme relatif au développement durable, concrétisé dans le plan d’action du Gouvernement, qui vise à réformer le cadre légal et réglementaire de la politique de la ville, outre l’amélioration du tissu urbain à travers la restructuration et la réhabilitation urbanistiques. 

Le programme du Président a également pour objectif d’encourager la contribution de l’investissement privé dans la réalisation et l’aménagement des nouvelles villes et pôles urbains. 

Après avoir rappelé que les collectivités locales étaient les principaux partenaires dans la définition, la gestion et la mise en oeuvre de la politique de la ville, M. Bedoui a mis en avant le rôle important de la commune et de la wilaya, qui constituent la base de la décentralisation à travers leurs assemblées élues.

Le développement urbain intégré et durable auquel aspirent toutes les parties pour améliorer le cadre de vie nécessite une réforme du système financier et fiscal local afin de permettre aux collectivités locales de s’acquitter de leur rôle économique, notamment en matière de création de la richesse et de promotion d’une dynamique économique locale, a ajouté M. Bedoui.  

Il nécéssite également, poursuit M. Bedoui, la promotion de l’aménagement urbain, la formation dans les nouveaux métiers de la ville et le marketing territorial, des axes -a-t-il dit- qui seront pris en charge par l’Ecole nationale des ingénieurs de la ville qui ouvrira ses portes en septembre 2018.

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