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FCE : vers la création d’un fonds pour l’entreprenariat des femmes

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« La rencontre que nous avons organisée aujourd’hui à Bou Saada s’inscrit dans le cadre de l’évaluation de l’activité de la femme rurale. Certains métiers sont en voie de disparition, mais grâce à ces femmes qui sont organisée chez elles, on arrive à maintenir ces activités. La femme qui exerce à partir de chez elle, rencontre énormément de difficultés matériel et de soutien financier »,  a déclaré samedi, à Bousaada, M. Ali Haddad, Président du FCE, en marge de la rencontre nationale sur l’émergence et les perspectives de l’entreprenariat des femmes en milieu rural.

Il a indiqué que « le FCE pourra créer une caisse pour les femmes », qui aurai pour vocation de soutenir financièrement les femmes actives, notamment en milieu rural ».

Interrogé sur le financement de cette caisse, M. Haddad a indiqué que «nous sommes en train de créer un fonds pour l’entreprise en général, mais ce fonds pour la femme, la loi nous permet de le créer et sera alimenté par le biais des adhérents ».


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Il a rappelé que «aujourd’hui, nous sommes en train d’axer énormément d’efforts sur la moyenne et la grande entreprise, mais on ne donne pas assez d’importance à la toute petite entreprise, alors que dans le domaine de l’agriculture, nous avons beaucoup à faire », citant l’exemple du riz qui est «fait à 90% par des petites entreprise», c’est ce que nous devons encourager dans notre pays ».

Interrogé sur les récentes déclarations du ministre des finances sur les subventions, M. Haddad a buté en touche, en indiquant que « nous, en tant que FCE, nous  soutenons totalement la politique du gouvernement et nous l’appuyons ».


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Concernant les réserves de changes qui s’amenuisent, M. Haddad a souligné que «la baisse des réserve de change ne m’inquiète pas, parce que l’Algérie de 2018 n’est pas celle de 1988 et nous sommes capable de relever le défi et de produire ».

Evoquant les mise en garde du FCE contre la mainmise des entreprises étrangères sur plusieurs secteurs d’activité, M. Haddad a indiqué que «l’entreprise algérienne doit remplacer l’entreprise étrangère. Nous avons des compétences, des capacités et des entreprises capables de produire ».

Interrogé sur les récents mouvements de grèves dans le secteur de la santé et de l’éducation, M. Haddad a rappelé que « notre mission s’arrête à l’économie, mais nous avons notre mot dire sur ces questions. Les tutelles de ces deux secteur sont en train de travailler pour trouver des solutions ».

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