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Mohamed Saïd Naït Abdelaziz, président de la CNPA :« La visite du Medef est un signe significatif pour le rapprochement économique entre la France et l’Algérie »

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Dans cet entretien, le président de la confédération nationale du patronat algérien, M.Nait Abdelaziz, s’exprime sur la visite du Medef qui aura lieu du 06 au 8 de ce mois à Alger. Selon lui, le rapprochement entre le patronat français et le patronat algérien s’inscrit dans la cadre de la relance du partenariat gagnant-gagnant.

Algerie-Eco : Une délégation du Medef conduite par son Président M. Pierre GATTAZ, sera en visite à Alger du 6 au 8 Février 2018, organisée par le Forum des Chefs d’entreprises (FCE). En tant qu’organisation patronale, qu’attendez-vous de cette visite ?

MNait Abdelaziz : d’abord il faut savoir que c’est le FCE qui reçoit cette délégation du Medef mais comme nous la CNPA nous sommes signataire du partenaire économique et social donc nous sommes également concerné de près par cette visite. J’ai reçu personnellement une invitation de la part du président du FCE Ali Haddad pour participer à cet événement. Je dirai aussi que cette visite est un signe significatif, pour ce qui est du rapprochement économique entre les deux pays, l’Algérie et la France. Elle s’inscrit dans le cadre de la poursuite du dialogue et de la continuité de la visite du président français en Algérie le 06 décembre 2017. Cette volonté du rapprochement politique, il faut donc la couronner avec le rôle des opérateurs économiques des deux pays. Ça bouge entre le Medef et le FCE et toutes les organisations patronales en Algérie.

Il prévu lors de cette visite la création d’un conseil d’affaires algéro-français qui vise à mobiliser les entreprises des deux pays pour fonder de nouveaux partenariats et de favoriser ainsi la promotion des relations économiques, commerciales et industrielles entre l’Algérie et la France. Qu’en pensez-vous ?

Aujourd’hui, il y a une évidence. Le rapprochement entre le patronat français et le patronat algérien s’inscrit dans la relance du partenariat gagnant-gagnant. Il y a des perspectives qui sont là, entre les deux partenaires, nous avons intérêt à ce que ce partenariat aye à long terme. Il faut donc lui donner un contenu réel et un intérêt commun. C’est le but de la création de ce conseil d’affaires. Il faut essayer de mettre en œuvre cette alliance qui se traduira, à long terme, par le partenariat entre les entreprises des deux pays. Donc il y a une volonté politique affiché entre les deux présidents des deux Républiques, maintenant il faut accentuer cette dynamique dans le domaine économique.

Quelles sont les attentes des entreprises algériennes en termes de partenariat vis-à-vis des entreprises françaises ?

Il faut se rendre à l’évidence, en Algérie le tissu des entreprises, est composée de PME et de PMI qui se comptent par des milliers. Les grandes entreprises sont au niveau du FCE. Il faut donc une complémentarité entre les PME françaises et les PME algériennes, mais aussi entre les PME et les grandes entreprises. Il faut organiser surtout des rencontre B to B. cette dynamique existe il faut la conforter et l’encadrer. Avec le FCE nous sommes des partenaires sociaux nous avons signé le pacte économique et social avec l’UGTA. Nous travaillons donc avec cette dynamique. Aujourd’hui c’est l’entreprise algérienne qu’il faut développer. Quelles soient publique ou privée, d’où l’intérêt de la charte qui a été signé en fin décembre 2017 sur le partenariat public-privé.

D’ailleurs l’UGTA se prépare à célébrer la fête de la nationalisation des hydrocarbures le 24 février, à Oran, et l’UGTA prépare un pacte de stabilité entre les organisations patronales et les partenaires sociaux, pour le développement de l’entreprise.

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