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Jusqu’en 2016, l’Algérie était le plus gros importateur de rond à béton dans le monde

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Selon les Statistiques de l’Association internationale de l’acier (World Steel Association) «jusqu’en 2016, l’Algérie était le plus gros importateur de rond à béton dans le monde, dont le volume s’est élevé à 2,6 millions de tonnes, ce qui représente 11,1% des importations mondiales pour ce produit».

Les chiffres de l’association publiés par le spécialiste du fer et de l’acier «Siderweb» «l’Algérie reste à l’avant-garde des pays importateurs du rond à béton, devançant Hong Kong et les États-Unis (classés 2ème et 3ème)».

Précisant que «les importations de l’Algérie pour ce matériau étaient de 1.6 millions de tonnes en 2007 et ont connu une hausse de 1 million de tonnes en 10 ans, soit 62.2% pour atteindre le volume de 2,6 millions de tonnes importées».

Pour ce qui est des principaux fournisseurs de l’Algérie durant cette période, selon la même source, «l’Italie est restée la première source des importations algériennes de minerais de fer, estimées à 46% en 2016 contre 38% en 2007 et le deuxième fournisseur était l’Espagne avec 27% en 2016 contre seulement 9% en 2007».

Les mêmes statistiques ont souligné que «l’Italie et l’Espagne ont pu évincer l’Ukraine des principaux fournisseurs de fer à l’Algérie, qui couvrait 27% des importations de l’Algérie 27% de fer de construction».

Ainsi l’Algérie a remplacé Hong Kong qui était le plus gros importateur de fer destiné à la construction qui a importé la quantité de 1,8 millions de tonnes pour la même période, suivi par les États-Unis avec 1,5 millions de tonnes, tandis que la Turquie en tête de la liste des plus grands exportateurs de ce matériau avec des exportations estimées à 6,7 millions de tonnes, soit 8,3% du volume des exportations mondiales.

Cependant, ces statistiques démontrent comment l’Algérie n’a pas pu réduire pendant une période de 10 ans les importations en la matière, au contraire, elles ont doublé. Et ce malgré les efforts consentis et les sommes d’argent injectées dans ce secteur notamment dans le complexe sidérurgique d’El Hadjar qui est connaît des pannes récurrentes et n’arrive pas à atteindre sa vitesse de croisière en termes de production.

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