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Les membres de la commission des finances de l’APN appellent à la révision du SMIG

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Le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, Mourad Zemali, a affirmé mercredi à Alger que les procédures de dépense des dotations au titre de l’exercice 2015 « n’ont pas affecté la discipline budgétaire du secteur ».

Lors d’une réunion avec la commission des finances et du budget à l’Assemblée populaire nationale (APN) pour débattre du rapport d’évaluation de la Cour des comptes sur l’avant projet de loi portant règlement budgétaire 2015, rapporte l’Aps, M. Zemali a précisé que les « procédures de dépense des dotations au titre de l’exercice 2015 n’ont pas affecté globalement la discipline budgétaire du secteur, ni la crédibilité des écritures comptables », affirmant que le ministère a pris en compte toutes les observations.

Concernant le budget de fonctionnement, le ministre a fait savoir que les premières estimations se chiffrent à plus de 410 milliards de DA, soutenant que ce dernier avait bénéficié, dans le cadre de la loi de finance initiale et complémentaire, d’une enveloppe de 235.163 milliards de DA.

Elle englobe, a-t-il précisé, les services de l’administration centrale avec 232.865 milliards de DA, dont les dépenses de l’Agence nationale de l’emploi (ANEM) avec 4.071 milliards de DA, les dépenses de fonctionnement relatives au dispositif d’aide à l’insertion professionnelle (DAIP) avec 99.373 milliards DA et les dépenses relatives à la solidarité nationale estimés à 122.348 milliards de DA, tandis que les dépenses de fonctionnement des services d’emploi de wilayas s’élèvent à 7.073 milliards de DA.

Soulignant que les dotations consacrées aux services de l’Inspection générale du travail sont de 2.298 milliards de DA, M. Zemali a indiqué que les salaires et accessoires des personnels ne dépassent pas 4 % du budget.

Concernant le budget d’équipement pour la même année, le ministre a affirmé que les estimations de son département se chiffrent à plus de 20 milliards de DA, ajoutant que le secteur n’a bénéficié en 2015 que de 74 millions de DA.

S’agissant des comptes spéciaux du Trésor, le secteur a bénéficié, selon le ministre, d’une dotation de 39.250 milliards de dinars au profit du Fonds national de soutien à l’emploi de jeunes, alors que les recettes de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNAS) ont atteint, durant la même année, 4.121 milliards de dinars.

« Ces ressources ont permis au secteur de poursuivre et de réaliser ses activités notamment le programme de modernisation des services de l’Inspection générale du Travail outre la promotion de l’entrepreneuriat et de l’emploi », a expliqué M. Zemali, ajoutant que « les projets crées dans le cadre de l’Agence nationale de soutien à l’emploi de jeunes (ANSEJ) et de la Caisse nationale d’Assurance chômage (CNAC) ont été bien encadrés à travers le gel de certaines activités à l’instar du transport, de la fabrication des sacs en plastique, des minoteries, des laboratoires et des pressings ».

Par ailleurs, le ministre a relevé l’encadrement des projets ayant une forte valeur ajoutée et générateurs de richesse et d’emploi comme l’agriculture, l’industrie, la pêche et les services.

Le nombre des projets financés par l’ANSEJ au titre de l’année 2015 a atteint 23.676 projets, ce qui a permis de créer 51.570 nouveaux postes d’emploi.

Concernant le DAIP, 95.084 jeunes ont été insérés dans le monde du travail dont 80.967 dans le secteur économique et 14.117 dans le secteur administratif.

Le ministre a fait savoir que les cartes Chifa réalisées en 2015 avaient atteint 11.355.437 cartes et que la liste des médicaments remboursables a été fixée et sera actualisée de manière périodique.

Pour leur part, les membres de la commission des finances et du budget de l’APN ont soulevé leurs préoccupations relatives au chômage ayant poussé les jeunes à l’immigration clandestine, appelant à la révision du SMIG qui doit être adapté au pouvoir d’achat du citoyen.

Ils ont également évoqué la question de la retraite et le déficit enregistré au niveau de la Caisse nationale de la Retraite (CNR), estimant nécessaire d’introduire l’imagerie et les analyses médicales dans les assurances inscrites sur la carte Chifa.

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