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Gaz de schiste : Le gouvernement prend son temps

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Malgré que le potentiel important des ressources non- conventionnelles, notamment gazeux, « l’Algérie n’est pas contrainte à se précipiter pour lancer le développement et l’exploitation des ressources non conventionnelles a affirmé hier le ministre de l’Energie, Mustapha Guitouni,  lors de la conférence Exposition sur le thème : La Stratégie nationale des énergies renouvelables à l’horizon 2013.

« Il nous semble qu’il est plus indiqué de s’atteler à mieux connaître les caractéristiques de ce potentiel en vue d’assurer à moyens et long terme l’indépendance énergétique de pays » a indiqué le ministre.  

En effet, « un énorme travail nous attend pour passer de ce potentiel de ressources, en réserves, prouvées récupérables techniquement et économiquement exploitables » a encore indiqué Guitouni, selon lui, au delà,  » le défi est énorme, car même en partenariat, l’exploitation future de telles réserves requiert de notre pays un effort gigantesque en matière de formation et de développement des capacités techniques, technologiques et industrielles ».

C’est à ce prix que « nous pouvons mettre à la disposition de l’économie nationale pour soutenir sa croissance et sont développement » a-t-il argué. Encore faut-il que « l’environnement international qui prévaudra alors permettra l’exploitation de ces ressources à un coût compétitif » a t-il soutenu.

Dans cette conception, « les ressources non conventionnelles d’hydrocarbures permettraient la couverture des besoins énergétiques du pays à très long terme ». De ce fait, « elles ne sont en aucun cas, une source de rente, idée que nous devons écarter dés à présent, pour éviter toute désillusion à l’avenir ».  

Énergies renouvelables : mobiliser les ressources pour exploiter le grand potentiel

S’exprimant sur les énergies renouvelables, le ministre, a souligné qu’  » il nous revient de mobiliser toutes nos ressources, notamment les énergies renouvelables, grâce au très vaste potentiel dont jouit le pays, à travers le solaire, mais aussi l’éolien, la biomasse…etc. « Cette mobilisation est nécessaire pour deux raisons », car elle vise à « consolider sur le long terme, la couverture des besoins énergétiques du pays et à en faire un facteur de développement industriels et de diversification économique ».

Dans ce sillage, il a rappelé que le gouvernement a  adopté en 2011 et mis à jour en 2015, un programme de développement de 22 000 MW d’électricité d’origine renouvelable.

Il a aussi souligné que l’Algérie dispose de réels atouts dans ce domaine, mais aussi le marché pour cette industrie appelé à croître de manière soutenue sur le long terme. C’est à partir de ces bases que  » l’Etat, le secteur public et l’industrie privée se doivent d’agir pour assurer le développement de cette industrie » a t-il signalé.

De ce fait,  » nous devons dès à présent mettre en place un cadre attractif pour atterrir les technologues et les investisseurs au tour de partenariat gagnant- gagnant, en ajoutant que  » l’Algérie ne vise pas à produire tous les composants de cette industrie des ENR et de l’efficacité énergétique.  » il revient aux hommes d’affaires et spécialistes, de définir les créneaux porteurs pour lancer cette industrie et veiller à sa croissance soutenue » a t-il souhaité.

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