Accueilla deuxLes 15 axes sur lesquels repose le redressement économique national, selon Mebtoul

Les 15 axes sur lesquels repose le redressement économique national, selon Mebtoul

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Asseoir une économie de marché concurrentielle à finalité sociale, fondée sur un dialogue permanent, repose sur 15 axes, selon le professeur Abderrahmane Mebtoul. Premièrement,   la condition  fondamentale, est la paix sociale qui implique  la mise en place d’un minimum de Smig social  où les différentes sensibilités puissent dialoguer dans un cadre organisé se fondant sur la tolérance et le droit à la différence.

« L’objectif stratégique  durant cette période de transition, est de mettre en œuvre une politique s’orientant  vers  un véritable processus démocratique, se fondant  sur une société plurielle plus  participative  des partis politiques crédibles, permettant  la responsabilisation pleine et entière de l’ensemble de la société civile signe évident de la vitalité de toute société, conciliant la modernité et la préservation de notre authenticité,  la léthargie, l’activisme et le populisme conduisant au statut quo,  étant le signe de l’immobilisme, suicidaire sont intolérables », estime-t-il.

Deuxièmement,  il s’agit, selon lui, loin des discours, avoir une   nette volonté politique d’aller vers une économie de marché à finalité  sociale. Ensuite, il faut une réelle décentralisation autour de pôles régionaux et  la création de grands Ministères surtout ceux  de l’économie et de l’éducation, avec des Secrétaires d’Etat techniques.

Quatrièmement, MMebtoul parle d’une stabilité dans le cadre  macro- économique et financier. Cinquièmement, la nouvelle politique économique devra s’inscrire, comme je l’ai démontré dans plusieurs contributions internationales, dans le cadre de l’espace Europe‑Maghreb et plus globalement de l’espace économique Méditerranée/ Afrique.

 Quant au sixième axe, il concerne la nouvelle politique économique qui devra être caractérisée par l’adaptation à l’universalisation de  l’économie  de marché, tenant compte des spécificités sociales,  où la dominance est le consommateur et l’arbitre, les marchés financiers. Le  véritable  nationalisme se mesurera par la capacité des Algériens d’améliorer leur niveau de vie grâce à leur contribution à la  valeur ajoutée locale et mondiale. Septièmement, MMebtoul suggère d’éviter les politiques industrielles globales, dépassées et d’imaginer une nouvelle politique  non de l’industrie globale, mais  de l’entreprise  non calquée sur les anciennes organisations hiérarchiques bureaucratiques mais  sur la souplesse des organisations basées sur la décentralisation des décisions économiques, la gestion  prévisionnelle des compétences, le travail en groupes tenant compte des nouvelles technologies.

Huitièmement, il faut selon lui une nouvelle politique de l’emploi renvoyant à une nouvelle politique de formation adaptée aux nouvelles technologies. Neuvièmement, muter progressivement les services collectifs, qui  deviennent de plus en plus créateur de valeur ajoutée  (éducation, santé. télécommunication,  transport, infrastructure) en introduisant les paramètres marchands pour tester de leur efficacité, tout en  encourageant la mixité pour améliorer les prestations fournies aux consommateurs.

La Dixième proposition concerne la réforme du système financier dont  les banques, (cœur des réformes) et la dynamisation de la bourse des valeurs. Onzièmement, le professeur propose de dynamiser d’une manière cohérente, les ouvertures de capital  et la privatisation.

Il suggère ensuite de soutenir le développement  par une administration centrale et locale rénovée, d’améliorer le  fonctionnement des marchés et des initiatives par une politique incitative d’encadrement macro-économique, de réduire les inégalités sociales et de revoir le système fiscal par la combinaison de l’équité verticale.

Enfin, il faut asseoir, selon lui la bonne gouvernance en Algérie, dont le pilier devra reposer sur une nouvelle gestion  des ressources humaines, un Nation sans son élite étant comme un  corps sans âme. Pour environ  10.000 médecins en France  leur formation  a couté à l’Etat algérien plus de 10 milliards  de dollars et si l’on inclut les autres formations de 1970/2017 on peut multiplier ce montant par dix, selon lui.

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