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Production nationale : Les aveux de Benmaradi

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Au moment où le gouvernement a mis un frein dans la cadence des importations, en interdisant une liste de 851 produits, la production nationale semble loin de faire face à la demande nationale, et elle est encore loin pour investir les marchés internationaux.

C’est le constat fait par le ministre du commerce Mohamed Benmaradi, lors de son passage à la radio nationale, où il a dévoilé que le taux de couverture de la production nationale ne dépasse pas les 60% de la demande nationale, toutefois, il a éloigné le fait de la pénurie en indiquant que « le potentiel de production existe »du fait que la majorité des unités de production nationales publiques ou privées « tournent avec une capacité de moins de 50% ».

Pour ce qui est des matériaux de construction et les produits électroménagers, l’invité de la radio a exprimé sa grande confiance dans la qualité des produits fabriqués localement à l’instar de la céramique. A ce propos, il a indiqué que les producteurs disposent des moyens très modernes pour produire avec une qualité supérieure.

 Ainsi, avec cette mesure d’interdiction d’importation, l’économie nationale va connaitre une nouvelle relance, puisque les produits locaux qui souffrent de l’accès au marché auront la chance de prouver leurs capacités étant protégés des produits extérieurs.

S’agissant de l’exportation des produits nationaux, le ministre du commerce a souligné que « la production nationale est très faible» pour qu’elle soit commercialisée facilement sur le marché international. Le ministre a évoqué d’ailleurs, l’absence d’une plate-forme pour les exportations qui constitue  un handicap pour ceux qui veulent s’engager dans le processus de l’exportation. Disant que le manque d’expérience, du professionnalisme sur les marchés internationaux, fait que nos exportateurs « n’ont pas l’endurance» pour s’accaparer d’un marché à long terme, a-t-il estimé.

Prix du pain : vers le changement de la recette

Répondant à une question portante sur l’augmentation des prix du pain,  Benmaradi a indiqué que le gouvernement a procédé suite à une enquête menée sur plus d’une cinquantaine de boulangeries dans différentes régions de pays, pour déterminer les coûts de production de la baguette, à un changement de la recette du pain, en procédant à un mix entre le blé dur et le blé tendre avec des proportion allant jusqu’à 25% en dur et le reste en blé tendre. A ce propos, « un mini conseil des ministres se réunira prochainement pour étudier cette question ».

Commentant l’augmentation de la facture des produits alimentaires, le ministre a indiqué que l’augmentation est signalée dans les produits qui sont subventionnés, à savoir le sucre et le lait. De ce fait, il a souhaité voir une autre méthode des subventions de ces produits qui consiste à soutenir les salaires des ménages nécessiteux, au lieu de soutenir les prix.

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