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Les importations soumises à un certificat attestant la libre commercialisation des produits dans le pays d’origine

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Dans une nouvelle tentative de réduire la facture des importations, l’Association professionnelles des banques et des établissements financiers (ABEF), dans une nouvelle note datant du 26 décembre dernier adressée aux banques, oblige les importateurs à délivrer un certificat attestant la libre commercialisation du produit dans le pays d’origine.

En effet, Dans ce nouveau tour de vis sur les importations entré en vigueur le mardi 1 janvier 2018, est indiqué que «les demandes de domiciliation doivent être obligatoirement accompagnées par un certificat de libre circulation du produit dans le pays d’origine ou de provenance, établi par une autorité dûment habilitée dans le pays exportateur et/ou d’origine attestant que les marchandises à importer sont effectivement et librement commercialisées sur leur territoire».

Toutefois, cette obligation s’avère un énième casse-tête pour les opérateurs concernés, sachant que, aucune précision n’a été donnée par l’ABEF ou les autres autorités, concernant les organismes habilités à fournir ce document de libre circulation, attestant que le produit est conformes au règlement en vigueur et aux normes internationales en matière de protection du consommateur.

A cela s’ajoute, la note de l’ABEF accompagnée du prototype de l’attestation sur laquelle les importateurs devront mentionner l’organisme compétent pour la certification du produit importé, et l’exemplaire du document en question, n’est établi qu’en langue française, ce qui met les autres importateurs à l’écart, à l’exemple de ceux qui importent de Chine, qui est l’un des plus gros fournisseurs de l’Algérie en 2017 avec plus de 8 milliards de Dollars d’importations.

En plus, après la suppression des licences d’importations, la liste des produits interdits à l’importation ne concerne que 851 produits supposés fabriqués localement. La note de l’ABEF, qui intervient juste après la volte-face du gouvernement, concerne seulement les produits destinés à la revente en l’état qui ne sont pas concernés par la suspension des importations.

Enfin, notons que, malgré toutes ces mesures appliquées sur les importations. Le gouvernement n’a été en mesure de réduire leur facture de seulement un milliard de dollars en 2017.

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