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Coopération algéro-française : Driencourt fait le bilan de 2017 et évoque les projets de 2018

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« Je constate que l’année 2017 a été particulièrement dense. Elle s’est terminée bien évidemment il y a quelques jours par la visite de travail et d’amitié du Président de la République française Emmanuel Macron en Algérie, prélude très certainement à une visite d’Etat, qu’il souhaite effectuer au cours de l’année prochaine (2018) ». C’est avec ces propos que l’Ambassadeur de France en Algérie Xavier Driencourt a commencé ses vœux à l’occasion de l’année 2018. Des vœux qui se veulent également comme un bilan de la coopération algéro-française en 2017.

En revenant sur les évènements de 2017, M.Driencourt estime que « l’année a été particulièrement riche en termes d’activités de l’Ambassade et la France. La France a participé au Salon de la Bande dessinée où elle était invitée d’honneur. Elle a participé de manière active au Salon du Livre d’Alger. Il y a eu un certain nombre d’accords dans le domaine économique qui ont été conclus au Comité intergouvernemental de haut-niveau (CIHN) le 7 décembre dernier à Paris : l’accord entre Peugeot-Citroën et des partenaires algériens, Sanofi et Schneider, IPSEN. Beaucoup d’accords dans le domaine économique donc et beaucoup d’accords de coopération qui ont été signés par les deux gouvernements. Nous avons enfin ouvert une annexe du Lycée international Alexandre Dumas à Oran ». « C’est une année qui se termine donc sur une activité extrêmement fournie », déclare-t-il.

Concernant  2018, l’Ambassadeur de France en Algérie prévoit que « l’année sera également très riche et dense en activités ». « Le Président français, lors de sa visite à Alger, rappelle-t-il, a pris des engagements. Il a abordé l’ensemble des sujets qui concernent la relation algéro-française. Il regarde cette relation, comme il l’a dit lui-même, de manière décomplexée, nouvelle, avec un regard neuf. Il a fait des propositions très riches : la création d’une école du numérique sur le modèle de l’Ecole 42 en France, la création à examiner en commun d’un fonds commun d’investissement franco-algérien pour accompagner les entreprises françaises afin qu’elles puissent investir en Algérie ».

« Nous avons examiné ensemble, poursuit le diplomate, et nous en avons parlé avec le gouvernement algérien, de la possibilité de créer un nouveau type de visas dédiés aux stagiaires, aux apprentis, aux jeunes qui veulent se former pendant quelques semaines en France. Enfin, nous allons aussi commencer à examiner la faisabilité d’ouverture d’annexes de l’Institut français d’Alger dans d’autres villes que celles où nous disposons d’un Institut français (c’est-à-dire Alger, Oran, Annaba, Constantine et Tlemcen). Nous avons commencé la semaine dernière à examiner les modalités d’une ouverture à Ouargla, et nous espérons que nous allons pouvoir continuer de la sorte dès 2018 », révèle, Mr Driencourt, en ajoutant qu’ » Il y a donc beaucoup de projets qui vont être menés ensemble, en 2018 ».

L’Ambassadeur de France en Algérie estime qu’ « il y a une richesse, un potentiel, un dynamisme, une activité dans les villes de l’Algérie, et pense que le rôle d’une Ambassade et des agents de l’Ambassade et de l’Institut Français est d’aller au-devant de ces Algériens qui vivent dans ces villes ». « Pour ma part, je le ferai avec tout le dynamisme dont j’essaie d’être capable, et je continuerai à le faire en 2018. conclura-t-il.

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