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CDER : Publication d’un nouvel atlas éolien de l’Algérie

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Le Centre de développement des énergies renouvelables (CDER) a publié un nouvel atlas éolien de l’Algérie qui donne des informations sur le potentiel éolien à travers plusieurs régions du pays, apprend-on auprès de cet organisme.

Constituée de quatre (4) chercheurs, l’équipe a ainsi réalisé des cartes du vent sur la base de données de vitesse de vent horaires et trihoraires enregistrées sur dix (10) années consécutives de 2004 à 2014, dans 74 stations météorologiques de l’Office national de la météorologie (Onm) ainsi que dans 21 stations supplémentaires des pays limitrophes.

Grâce à une répartition géographique plus ou moins uniforme entre le Sud et le Nord, le nouvel Atlas Vent à 10 mètres du sol « reflète des changements dans l’estimation de la ressource éolienne comparée aux atlas précédents, particulièrement au Sahara », relève le CDER.

Ainsi, le site d’In Salah affiche une vitesse moyenne du vent de 6,4 mètres/seconde (m/s) à côté d’Adrar qui enregistre 6,3 m/s. La wilaya d’Illizi, dotée d’une dizaine de stations, montre des vitesses dépassant les 5 m/s tandis que le site de Hassi R’Mel affiche des vitesses moyennes assez importantes atteignant 6,5 m/s.

Quant au nord du pays, plusieurs microclimats sont également détectés d’ouest en est, observe-t-il. Dans le cas des Hauts-Plateaux, il est constaté que dans l’extrême ouest, la région de Mecheria affiche une vitesse moyenne particulièrement  intéressante de 5,6 m/s.

Une vitesse de 5,6 m/s est enregistrée à Tiaret et de 5,1 m/s à Djelfa, tandis qu’à M’sila, la vitesse moyenne est de 5,3 m/s. Mais selon le CDER, bien que cet atlas préliminaire donne des informations utiles pour la quantification du potentiel existant, il reste insuffisant  pour le choix des sites éligibles à l’implantation de fermes éoliennes.

La prospection d’emplacements optimaux pour les parcs éoliens pouvant assurer un retour d’investissement et fournir une énergie éolienne compétitive « est accompagnée de limites de faisabilité liées notamment à  la topographie du lieu et à la disponibilité du réseau électrique »,  souligne le même organisme.

De ce fait, soutient-il, une méthode d’optimisation (GIS  Method), basée sur la superposition des couches à l’aide des systèmes d’informations géographiques, a permis de cibler les sites optimaux en Algérie et de proposer une stratégie d’installation de fermes éoliennes relative au programme national des énergies renouvelables.

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