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Culture du figuier de Barbarie : L’Algérie sollicite l’expérience mexicaine

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Une délégation Mexicaine a effectué dernièrement une visite au siège de l’Institut national de la recherche agronomique d’Algérie (INRAA), à sa tête l’ambassadeur du Mexique, accompagné de deux experts en présence du représentant de la FAO en Algérie.  Cette rencontre s’inscrit, selon l’INRAA, dans le cadre du développement et de la valorisation de l’Opuntia (Figue de Barbarie) en Algérie.

« Les discussions ont portés sur les modalités de coopération entre les institutions du MADRP et le Mexique, pour un éventuel financement par la FAO d’un projet intégré,  sur la base du concept-note réunissant l’INRAA, l’INRF, le HCDS et la DGF, où l’INRAA sera chef de file », indique-t-on.

La même source précise que les débats ont surtout porté sur les aspects techniques de la culture du figuier de Barbarie, sa transformation et sa commercialisation (structuration de la filière dans nos deux pays).  La réunion a également permis d’évoquer les différentes thématiques qui pourront être abordées lors du séminaire autour de la filière « Opuntia », en intégrant les différents acteurs qui seront présents, selon la même source.

Notons que l’Algérie demeure à la traine concernant la culture de figue de barbarie alors que les voisins à savoir le Maroc et la Tunisie ont intégré depuis plusieurs années la filière de la culture et la transformation de la figue de barbarie. Ainsi, les acteurs de la filière réclament un guide pratique sur le process de la culture, la certification du produit et sa commercialisation à travers le marché national et les marchés étrangers.

L’organisation de la filière sa structuration et la réintégration de la filière en Algérie est une nécessité, selon les professionnels sachant que la production d’un hectare de la figue de la barbarie est variable entre 8 et 24 tonnes, dont une tonne fait un rendement d’un litre de l’huile de graine de cactus. Celui-ci est cédé à plus de 1000 euros. Il y a 7 producteurs de la graine, dont deux à Bejaia et un à Mascara.

Il faut savoir également que selon les dernières statistiques, la production nationale de l’huile de la graine de cactus (figue de barbarie) est estimée à quelques 300 litres par an, dont la quasi-totalité est produite à Souk Hras.

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