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LafargeHolcim Algérie effectue sa première opération d’exportation de ciment gris vers la Gambie

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LafargeHolcim Algérie a lancé ce mardi 12 décembre 2017 sa première opération d’exportation de ciment gris vers l’Afrique de l’Ouest et précisément vers la Gambie, à partir du port d’Arzew à 30 KM à l’Est d’Oran.

Cette première opération depuis la levée de l’interdiction concerne 16.600 Tonnes de ciment gris en vrac de la cimenterie Lafarge d’Oggaz, d’une valeur de 600 000 Dollars. Ce qui confirme, selon les responsables de l’entreprise «l’engagement sans faille de LafargeHolcim au développement économique et social en particulier pour la diversification des revenus extérieurs hors hydrocarbures du pays».

L’opération d’exportation bénéficie du support commercial et logistique de LafargeHolcim Trading, une structure leader sur son marché, dédiée au commerce international, qui détient plus de 50% des échanges de clinker et de ciment autour de la méditerranée et de l’Afrique de l’Ouest et du soutien très important des pouvoirs publics et des autorités portuaires du port d’Arzew.

Dans son allocution, à l’occasion de la cérémonie du lancement de l’opération d’exportation, M. Jean Jacques Gauthier, Président Directeur Général de LafargeHolcim Algérie, a indiqué que «l’objectif de LafargeHolcim Algérie est de tout faire afin de gagner la bataille de l’export, et tout faire pour diversifier, intensifier et multiplier les revenus hors hydrocarbures de ‘Algérie».

«La bataille de l’export représente  un défi et une opportunité majeurs pour notre industrie», a-t-il estimé. Ajoutant que «nous devons tous  contribuer à transformer cette opportunité en succès économique car l’enjeu est capital». «Il s’agit en effet, d’assurer en partie des débouchés commerciaux pour nos surcapacités de production sur le marché domestique».

Selon lui «l’Algérie produira près de 40 millions de tonnes à l’horizon 2020 pour un marché national de 23 millions de tonnes, soit un excédent de 15 à 20 millions de tonnes de production de ciment, environ 60%, et LafargeHolcim a elle seul produira 3.5 millions de tonnes à cet horizon». Une situation qui pourrait impacter très négativement sur l’industrie du ciment.

Il a souligné que «cette situation est préoccupante. Il faudra absorber cette production par les exportations, en intégrant les marchés internationaux dans de meilleures conditions», tout en appelant les pouvoirs publics à s’impliquer davantage dans cette bataille, car selon lui «c’est une bataille qui ne peut pas se gagner seule, et cette expérience doit nous réunir», tout en réitérant l’engagement de LafargeHolcim dans ce sens, en estimant que l’expérience et les avantages de cette dernière pour l’Algérie sont énormes».

A ce propos, il a indiqué que «LafargeHolcim compte 3 mds d’euros d’actifs en Algérie, et sur les trois dernières années, 70 mds de Dinars ont été investis dans le développement de ses activités, en plus de 97% de taux d’intégration». Ce qui représente selon M. Gauthier «un positionnement unique pour l’entreprise en Algérie».

Une opération d’exportation  «historique»

De son côté, M. Kheireddine Medjoubi, Secrétaire Général au ministère de l’industrie et des mines, a déclaré que «cette opération s’inscrit dans la stratégie nationale de diversification de l’économie nationale». Il a annoncé que «outre les LafargeHolcim qui exporte aujourd’hui du ciment, le groupe GICA est en discussions avec des clients potentiels pour exporter dans les années avenir son excédent». «Avec les 17 cimenteries, on a pu satisfaire les besoins nationaux et de passer de statut d’importateur à exportateur». En assurant que «l’Etat œuvre à enlever tous les obstacles quant aux exportations».

Pour sa part, M. Ali Bey Nasri, président de l’Anexal a qualifié cette opération d’exportation d’ «historique», car, selon lui «l’Algérie est passée de statut d’importateur à celui d’exportateur». Il a estimé que «l’exportation du ciment, peut nous rapporter demain entre 1 à 1.5 mds de Dollars». Mais, a-t-il ajouté «il ne faut pas se leurrer. Car, l’exportation de ce produit souffre d’un handicap qui est celui du coût du transport par rapport au prix bas de gamme du ciment».

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