Accueilla deuxLes dépenses d’Air Algérie sont plus importantes que les recettes

Les dépenses d’Air Algérie sont plus importantes que les recettes

- Advertisement -

Après sa correspondance adressée la semaine dernière au personnel de la compagnie aérienne «Air Algérie», dans laquelle il a tiré la sonnette d’alarme quant à la situation financière difficile de l’entreprise, due essentiellement à une gestion catastrophique. M. Alleche P-DG d’Air Algérie est revenu ce dimanche sur le plateau de la chaîne de télévision arabophone Ennahar TV sur la situation de la compagnie qu’il dirige.

Lors de son intervention, M. Alleche a affirmé que «les dépenses de la compagnie sont plus importantes que ses recettes», en soulignant qu’«on ne peut pas dépenser plus que l’on gagne».

Alleche a estimé que «la situation financière actuelle de la compagnie est engendrée par une concurrence féroce, agressive et massive». Il précisé dans ce sens que «27 compagnies concurrentes, dont 7 sur les lignes entre l’Algérie et la France».

«Certains parlent de la nécessité d’ouvrir l’espace aérien au privé, nous, nous considérons que c’est déjà ouvert», a-t-il ajouté, en soulignant que «la close communautaire n’est pas respectée en Algérie». A ce propos,  il a donné l’exemple d’une compagnie espagnole Vueling Airlines, desservant Marseille-Alger, alors que cette ligne devait être exclusive aux compagnies algériennes et françaises.

Toutefois, pour M. Alleche «malgré la rude concurrence, Air Algérie affirme garde 50% des parts de marché sur ses lignes», ce qui fait, selon lui, que «la compagnie est performante».

Par ailleurs, M. Alleche s’est attaqué lors de son intervention au «favoritisme au sein de la compagnie aérienne nationale, Air Algérie», qui est selon lui «est désormais devenu plus qu’une habitude, une revendication», a-t-il signalé.

A cet égard, le PDG de la compagnie, Bakhouche Alleche, a déclaré que s’il pouvait intervenir pour son fils pour qu’il puisse trouver un travail, il le ferait. Car, selon lui «tout le monde intervient», a-t-il confié, en justifiant que lui aussi est père de famille. M. Alleche a affirmé par ailleurs que «le recrutement à Air Algérie obéit à des critères comme dans toute entreprise nationale qui se respecte».

Toutefois, le PDG d’Air Algérie a tenu a rassurer qu’«aucun employé ne sera licencié». Avant d’annoncer la fin des recrutements et des augmentations de salaires, «dans une tentative d’amortir la chute de la compagnie», a-t-il précisé.

Abordant la question des faux diplômes, le premier responsable d’Air Algérie a rassuré que «des employés ont été démasqués et licenciés», tout en avouant qu’«ne pas pouvoir, néanmoins, remonter dix ans en arrière».

Articles associés

Fil d'actualité

Articles de la semaine