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Le pétrole monte, l’oléoduc Keystone reste paralysé

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Les cours du pétrole montaient vendredi en fin d’échanges européens, le WTI américain profitant en particulier d’une perturbation régionale de l’offre, la fermeture d’un oléoduc reliant le Canada aux Etats-Unis.

Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier valait 63,64 USD sur l’Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 9 cents par rapport à la clôture de jeudi.

Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de « light sweet crude »  pour la même échéance prenait 88 cents à 58,90 USD à son plus haut depuis juillet 2015. Le WTI a profité de la fermeture de l’oléoduc de Keystone, qui perturbe l’offre en Amérique du Nord. Les marchés restent également optimistes quant à une extension des baisses de productions de l’OPEP« , a résumé Michael van Dulken, analyste chez Accendo Markets.
La fermeture de cet oléoduc décidée jeudi est liée à une fuite de pétrole détectée dans l’Etat américain du Dakota du Sud.

Par ailleurs, les cours du Brent se stabilisaient avant la réunion de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), jeudi prochain, avec ses partenaires, où sera discutée une éventuelle prolongation de l’accord de limitation de la production qui les lie depuis le début de l’année.

Originellement prévu pour durer un an, l’accord a déjà été renouvelé jusqu’à fin mars 2018, et l’Arabie saoudite, premier exportateur mondial, plaide actuellement pour une prolongation jusqu’à fin 2018.
Alors que le deuxième pilier de l’accord, la Russie, a tour à tour soutenu la position saoudienne avant de prendre ses distances, le ministre russe de l’Energie, Alexandre Novak, a assuré vendredi vouloir s’aligner sur la position de l’OPEP, a rapporté la presse 

« Les marchés tablent sur une extension de l’accord, et cela est déjà intégré aux cours. Les investisseurs devraient se méfier d’un retour de bâton s’il n’y a pas de révisions sur le niveau des baisses. Étant donné les attentes élevées du marché, l’OPEP a peu de marge de manœuvre« , a prévenu Ipek Ozkardeskaya, analyste chez London Capital Group.

Afp

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