AccueilActualitéNationalL’intersyndicale fustige la politique sociale du gouvernement Ouyahia

L’intersyndicale fustige la politique sociale du gouvernement Ouyahia

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« Après une année d’efforts, et de militantisme syndicale, le gouvernement demeure sourd devant les multiples demandes de dialogue avec les travailleurs, et maintien les portes fermées à la négociation » a déclaré Sadek Dziri président de l’UNPEF, hier lors d’une conférence de presse.

De leurs coté les syndicats autonomes regroupés dans le cadre de l’intersyndicale, dénonce avec force la politique du gouvernement Ouyahia, l’accusant de vouloir anéantir l’état social, et tous les acquis sociaux obtenus par les travailleurs et les citoyens depuis l’indépendance, et l’accusent de tenter de mener le pays vers un capitalisme sauvage.

Dans ce sens, le président de l’UNPEf, dénonce l’attitude négative du gouvernement dans le traitement des dossiers soumis de la part de l’intersyndicale, dans la mesure ou il n’ a reçu aucune réponse de la part du premier ministre , ni du ministre du travail. A l’image du dossier relatif au licenciement du secrétaire générale du syndicat et son adjoint,  du secteur des potes et télécommunications,  et le refus de l’administration de les réintégrer, et ce malgré un jugement prononcé en leur faveur.

A cela s’ajoute,  le dossier des retraités, ou le même responsable dénonce une absence de transparence dans la gestion de l’argent de la caisse des retraitées, « le conseil d’administration doit fournie un bilan détaillé sur la gestion de ce compte, et non pas  à travers des déclarations uniquement. On appelle à l’ouverture d’un dialogue profond autour de ce dossier » précise M Dziri.

Par ailleurs, le président de l’UNPEF et l’intersyndical, considèrent que le pouvoir d’achat des algériens a reculé de 35%, et se dressent fortement contre la loi de finances 2018, et considèrent qu’elle aura des retombées néfastes sur les revenus des citoyens moyens.

Pour sa part le représentant, du CLA, M.Achour Idir,  dénonce le comportement de la commission des finances au parlement, lors de l’annulation de l’impôt sur la fortune, et considère que ce dernier aurait eu des répercussions hautement positives sur la réduction du déficit budgétaire et sur la crise qui travers le pays actuellement « la loi e finances 2018 est venue pour enrichir un peu plus les riches, et appauvrir davantage les pauvres » martèle-t-il.

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