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Secteur agricole : Les instituts de recherche appelés à participer à la diversification de l’économie

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Les cadres, les scientifiques, les chercheurs et techniciens du secteur agricole doivent à travailler davantage pour contribuer à l’amélioration de la productivité agricole, notamment dans les filières stratégiques, et ce, afin d’améliorer encore plus la sécurité alimentaire du pays. C’est l’instruction qu’a donné le ministre de l’Agriculture, du Développement Rural et de la Pêche, Abdelkader Bouazghi, lors d’une visite effectuée, lundi 20 novembre 2017, à l’Institut Technique des Elevages (ITELV), Centre National d’Insémination Artificielle et d’Amélioration Génétique (CNIAAG) et l’Institut Technique de l’Arboriculture Fruitière et de la Vigne (ITAF).

Selon le ministre ces instituts doivent participer à la politique de diversification de l’économie nationale, en misant sur l’exportation des produits agricoles. Selon un communiqué du ministère, lors de sa visite à l’Institut technique des élevages (ITELV), le ministre a souligné le rôle que doit jouer la recherche dans l’amélioration de la productivité en matière de viandes rouges, en rappelant que le pays demeure importateur de viande notamment bovine.

Saluant les efforts consentis par cet établissement en matière de préservation des races locales, M. Bouazghi a appelé ses techniciens à travailler davantage pour augmenter la productivité des races ovines, notamment celles d’Ouled Djellal, El-Hamra, Tazegzaout, D’Men et la race Rembi, afin d’augmenter l’offre au niveau national et s’orienter vers l’exportation. Il a appelé à plus d’efforts en matière de sélection et de croisement pour l’amélioration génétique des espèces animales existantes en Algérie tout type confondu (ovine, bovine, caprine et apicole) et surtout préserver les races locales », indique-t-on.

Le Ministre a aussi appelé les cadres de l’Institut à développer une nouvelle stratégie de la filière cameline à l’effet de développer la filière viande rouge et lait, notamment dans les régions du Sud. Notons que l’ITELV apporte un accompagnement technique au développement des filières animales, notamment les filières lait, viandes rouges et blanches et au programme de l’assistance technique programme de renforcement des capacités humaines agricoles et techniques (PRCHAT).

Lors de son déplacement au Centre national de l’Insémination artificielle et de l’amélioration génétique (CNIAAG),M. Bouazghi a insisté, selon la même source, sur l’importance de constituer d’un stock National de sécurité de semences animales et de matériel génétique, afin d’approvisionner les éleveurs et répondre à leurs besoins. Il a aussi exhorté les cadres de ce centre technique à être au diapason des avancées technologiques réalisées dans le domaine de l’insémination artificielle et de l’amélioration génétique.

D’autre part, il a exhorté  les cadres du CNIAAG afin d’avoir plus d’attention sur l’élevage camelin en milieux arides et semi arides. Le ministre a instruit les cadres du Centre à insérer l’élevage et le développement de l’espèce camelin dans leur feuille de route  afin de développer la production de la viande rouge et le lait.

« Le développement de l’élevage de type laitier périurbain et d’engraissement des chamelons dans les zones arides et semi-arides doit se poursuivre et doit être encouragé, a indiqué le Ministre et d’ajouter que l’opportunité de multiplier le cheptel et d’intensifier l’élevage camelin est plus que nécessaire », ajoute-t-on. Il a par ailleurs, insisté sur l’organisation et du contrôle des performances génétiques et du choix des géniteurs, à travers la prospection, de la sélection des géniteurs et de la mise en œuvre des moyens d’observation et d’amélioration génétique des espèces animales.

Enfin, le ministre s’est rendu à l’Institut technique de l’arboriculture fruitière et vigne (ITAF) où il a mis l’accent sur les potentialités dont dispose notre pays en matière des fruits et le choix variétal lui offrant un avantage comparatif pour s’imposer sur le marché extérieur, notamment en ce qui concerne l’agrumiculture, précise le communiqué du ministère.

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