Accueilla deuxOuyahia charge ses détracteurs et défend le financement non conventionnel

Ouyahia charge ses détracteurs et défend le financement non conventionnel

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«J’avais dit dans mon discours lors de la présentation du plan d’action du gouvernement, que la situation est difficile et l’expression que j’ai utilisé c’est : le couteau a atteint l’os, et au même temps, on a fait passer le projet de l’amendement sur la monnaie et le crédit, une mesure qu’on a prise pour redonner un souffle à la croissance économique et résoudre les problèmes», a déclaré vendredi M. Ahmed Ouyahia,  dans un entretien accordé à la chaîne de télévision Dzair News.

Le secrétaire général du RND a  estimé que «si le trésor public n’avait pas prêté à  la Banque d’Algérie, les salaires des fonctionnaires, ces derniers n’auraient pas été payés pour ce mois de novembre et c’est une réalité», tout en ajoutant que «ceux qui critiquent ce discours, je tiens à rappeler au peuple que, ce sont ceux qui ont voté contre le financement non conventionnel, qui sont aujourd’hui lors de la campagne électorale en train de dire aux citoyens on vous veut du bien».

Selon lui «Cette mesure (planche à billets) est un prêt que la Banque Centrale versera à l’Etat, ce que ce dernier payera dans 20 ou 30 ans, c’est-à-dire, ce sont nos enfant ou nos petits enfants qui vont rembourser». Tout en soulignant dans ce sens qu’«on a pu redonner un souffle à l’économie nationale et c’est vrai. Et les chiffres dont nous parlons, l’augmentation des PCD (Programme Communal de Développement), ou la subvention de l’agriculture, sont mesurés dans le projet de loi de finances 2018 qui est actuellement devant les députés de l’APN».

Il a tenu a rassurer qu’«il n’y a pas de contradiction. Il y a une vérité que nous disons au peuple, c’est que, notre situation financière n’est pas bonne». En estimant que «nous avons pu continuer dans notre voie du développement, sans recourir à l’endettement extérieur, avec un remède qui est le financement non conventionnel».

Au sujet des retards accusés durant le dernier quinquennat, Ahmed Ouyahia a reconnu que c’est une réalité, en indiquant que «oui, il y a des retards». Il a rappelé que, «depuis 2014, les rentrées d’argent de l’Algérie ont diminué de la moitié. Le Gouvernement de l’ancien premier ministre Abdelmalek Sellal, est arrivé jusqu’à geler plusieurs projets dont des écoles. Ce qui démontre la gravité de la crise».

Dans son sillage il a expliqué qu’«il y a du retard à cause du manque d’argent». «S’il n’y avait pas un sauvetage par le financement de l’Etat par le moyen du financement non conventionnel, on aurait jusqu’à aujourd’hui entendu les critiques des experts qui prévoient l’accentuation de la crise et de l’inflation. Si ce n’est cette mesure, l’Algérie allait s’arrêter totalement», a-t-il précisé.

Concernant le retard qu’accuse la grande mosquée d’Alger, Ouyahia a fait savoir qu’«il a été nécessaire que la haute instance au sein du gouvernement qui est le premier ministère, se concerte avec les autres départements ministériels pour évaluer s’il n’y a pas des dérèglements financiers». Il a souligné que «l’Etat doit à l’entreprise chinoise chargée de la construction de la grand mosquée d’Alger CSCEC, 70 milliards DA, en raison du retard accusé par le trésor public de financer les projets que ce soit pour le compte des entreprises privées ou publiques».

 

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