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Avec une production additionnelle de 100.000 tonnes, le secteur de la pêche et de l’aquaculture va enregistrer un bond considérable

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Le ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Abdelkader Bouazgui, a affirmé, jeudi à Oran, que le secteur de la pêche et de l’aquaculture connaîtra un saut quantitatif et qualitatif dans les années à venir qui sera traduit par une production additionnelle de 100.000 tonnes, rapporte l’Aps.

Abdelkader Bouazgui a souligné, lors d’un point de presse en marge de la 4ème édition du Salon international de la pêche et de l’aquaculture, ouvert jeudi au Centre des conventions d’Oran (CCO), qu’un tel développement est  envisageable partant de l’intérêt de centaines d’opérateurs et porteurs de projets à investir dans ce créneau.

Cette manifestation d’intérêt pour l’investissement dans ce créneau permettra de doubler la production dans les six prochaines années pour passer à 100.000 tonnes additionnelles, prévoit le ministre. Il a indiqué que ce secteur connaît aujourd’hui un déclic, une sorte « de douce révolution » à voir le niveau des investissements et les produits exposés au Salon (plusieurs espèces de poisson, des équipements et autres moyens nécessaires à l’exercice de cette activité), qui constituent une preuve supplémentaire de l’importance que revêt ce secteur dans l’économie nationale.

Le ministre a affirmé que l’Etat est entièrement disposé à tous les niveaux de responsabilité à accompagner l’investissement dans le domaine de la pêche et de l’aquaculture et de lui accorder toutes les facilitations  nécessaires pour sa réussite.

« Nous sommes arrivés aujourd’hui à maîtriser plusieurs paramètres du processus de développement de cette filière que nous considérons comme facteur clef dans la réussite de l’investissement dans la pêche et  l’aquaculture dont ceux de production d’alevins et de réalisation d’écloseries, de même que ceux de la chaîne alimentaire », a déclaré M. Bouazgui, évoquant, dans ce sens, quatre investisseurs en phase de lancement de projets de réalisation d’usines de fabrication d’aliments de poissons.

Le ministre a signalé l’adoption, novembre courant, de 3 à 4 décrets portant classement, organisation et facilitation de l’investissement dans le secteur de la pêche et de l’aquaculture, affirmant que l’Etat continuera de consacrer d’énormes sommes d’argent pour la réalisation de tout ce qui est nécessaire à la promotion et au développement de cette activité.

Il a également fait savoir que le secteur dispose actuellement de 44 ports et abris de pêche et procède à la mise à niveau de 15 grands ports et de 5.000 unités de pêche dont le nombre était de 2.300 unités dans le passé,  nonobstant une flotte de pêche de thon rouge. M. Bouazgui a affirmé, au passage, l’existence d’une forte volonté politique pour donner une impulsion à la pêche et à l’aquaculture, citant les textes de loi régissant la gestion et l’organisation de ce secteur.

Il a annoncé que d’autres lois sont en phase d’élaboration pour être mises en exécution après leur approbation.

Le ministre a appelé les opérateurs économiques à investir dans le domaine de la pêche et de l’aquaculture pour lequel l’Etat a consacré énormément de moyens et réuni toutes les conditions pour la réussite de leurs projets  initiés dans le cadre de la diversification de l’économie et, par conséquent, la contribution à la réduction de la facture d’importation, compte tenu des enjeux d’assurer la sécurité alimentaire et de se tourner vers l’exportation.

Abdelkader Bouazgui a fait observer que l’activité de la pêche et de l’aquaculture a parcouru plusieurs étapes et connu une dynamique, depuis 2000, dans le cadre du programme du Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, qui a accordé plusieurs dispositifs et mécanismes de soutien à ce secteur, à l’instar des activités liées à l’agriculture et réaffirmées dans la feuille de route du gouvernement adoptée récemment en Conseil des ministres et approuvée par les deux chambres (APN et Senat).

Pour rappel, 140 exposants dont 35 étrangers et 9 organisations mondiales et régionales représentant 17 pays européens, arabes et africains prennent part au salon international dédié à la pêche et à l’aquaculture.

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