Accueilla deuxOuyahia SG RND aux experts économiques : «Le temps sera l’arbitre »

Ouyahia SG RND aux experts économiques : «Le temps sera l’arbitre »

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«Les expert font de la théorie, et le gouvernement est obligé de gérer les problèmes des algériens», a indiqué M. Ahmed Ouyahia SG du Rassemblement National Démocratique (RND), en réponse aux critiques des experts relatives au recours du gouvernement au financement non conventionnel.

Etant l’invité de la radio nationale ce mercredi 25 octobre 2017, le SG du RND  a estimé au sujet de la dévaluation du Dinar que «à ce jour il n’y pas eu de mise en place du financement non conventionnel. Le Dinar glisse et glissera autant tant que les réserves de changes glisseront, d’où la nécessité de fermer de plus en plus nos portes commerce international pour importer autant que nous gagnons comme recettes extérieurs».

Et concernant la dévaluation du pouvoir d’achat du citoyen, Ouyahia a indiqué que «l’année 2018 va bientôt commencer, et nous verrons si l’inflation sera à deux chiffres ou à trois chiffres ou même à quatre chiffres comme l’a dit un éminent expert économique». Selon lui «le temps sera l’arbitre entre les théoriciens et ceux qui ont le devoir de gérer la situation des algériens».

S’agissant du nouvelle monnaie proposée Ouyahia a estimé que «cela ne changera rien, au bout de 06 mois nous retomberons dans la même situation, et la bataille contre l’informelle est une bataille collective (pouvoirs publics, tissus économique, ainsi que le citoyen)»

Un programme électoral bâti sur trois axes

«Le programme national du RND est bâti autour de trois axes majeurs. Le premier axe, nous voulons avoir des assemblées qui soient au niveau du développement local. Le gouvernement vient dans sa loi de finances, un énorme effort pour le développement local. Il faut donc, qu’il y est des communes capables de gérer au mieux cet effort, le programme communal de développement, sud et des hauts plateaux. Nous voulons ensuite, des assemblées qui soient au service de la décentralisation», a expliqué Ahmed Ouyahia.

Ahmed Ouyahia a estimé que «cinquante ans après la proclamation de la décentralisation dans le premier code communal, notre pays s’oriente de plus en plus vers la décentralisation des actions de la gouvernance du pays. Nous le constatons par exemple dans le domaine économique».

Il a ajouté dans ce sens que «nous voulons avoir des assemblées populaires de wilayas qui soient des parlements à côté de l’exécutif local qui est celui de la wilaya. Nous voulons également, des assemblées de dialogues, de démocratie et de consensus».

Les programmes communaux de développement (PCD) tripleront

Sur la question des inégalités entre les communes, le SG du RND a rappelé que «la répartition équitable ou la solidarité entre les communes existe déjà. Nous avons un fond commun des collectivités locales qui s’appelle depuis quelque temps, le fond de solidarité entre les collectivités locales». En estimant que le problème majeur des communes est les ressources, faisant état d’un millier de communes déficitaires.

Il a précisé dans ce sens que «je crois qu’avec ce qu’a annoncé le gouvernement, par exemple, les crédits mis à la disposition des programmes communaux de développement (PCD) vont tripler annuellement, ils vont passer de 35 milliards DA par an à 100 milliards DA. Il y a le fond du sud et celui des hauts plateaux, qui vont être réactivés pour plus de 100 milliards DA, et tout ça, va faire des sous, entre les mains des assemblées communales et de wilayas, ce sur quoi se battra le RND, qui est une profonde conviction, c’est quand il y a des sous, il ne faut pas faire des trottoirs, mais, essayer de régler les problèmes des citoyens».

Sur la question de la révision du code communale, le SG du RND, a estimé que dans le contexte actuel, « il est nécessaire de le faire », en rappelant que le code communal et le code de wilaya ont été révisés en 2012. « Cela fait donc cinq ans, il faut les mettre à jours, sans aucun doute », a-t-il déclaré.

200 élus RND sur 6000 poursuivis en justice pour corruption

En réponse à une question sur le phénomène de la corruption qui touche les élus locaux, le SG du RND reconnait que sur plus de 6.000 élus que compte son parti « nous avons eu malheureusement 200 poursuites, dont une cinquantaine a été condamnée. Nous aurions voulu dire zéro poursuite, zéro condamnation », en ajoutant que «le suivi des élus est un sacerdoce au RND ».

Concernant la révision de la loi électorale, le SG du RND a déclaré que «son parti n’est pas d’accord  pour sa révision, préférant laisser cette loi « faire encore ses preuves».

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