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Exportation : Les dattes algériennes sur les marchés de plus de 50 pays

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Les exportateurs algériens ont réussi à mettre les dattes algériennes sur les marchés de plus de 50 pays. C’est ce qu’affirme Nadjib Haddoud, producteur, conditionneur et exportateur de dattes dans un entretien publié par l’Observatoire national des filières agricoles et agroalimentaire (ONFAA). MHaddoud indique cependant que les quantités ne sont pas énormes vu les difficultés rencontrées lors de l’exportation. Les marchés visés, selon lui sont l’ASIE qui est marché porteur, l’Europe après obtention des certifications qualité (type ISO, IFS, BRC, etc.…), l’Afrique après que les problèmes de logistique ont trouvé des solutions (transport terrestre).

Concernant l’organisation de la filière dattes en Algérie, MHaddoud révèle que la culture du milieu associatif et coopératif n’est pas encore ancrée dans les habitudes des algériens notamment dans le milieu rural. Beaucoup reste à faire malheureusement, selon lui. Pour ce qui est de la datte Deglet Nour qui a bénéficié d’un  label IG, l’exportateur estime que c’est un très bon pas vers la reconnaissance de la qualité de la datte algérienne mais l’effort ne doit pas s’arrêter à ce niveau. « Cette labellisation doit être accompagnée par une campagne de sensibilisation auprès des consommateurs et par un meilleur ciblage au niveau des salons et foires », a-t-il soutenu.

Pour lui, le temps passe tellement vite qu’il faudrait vraiment le saisir par des actions concrètes et tangibles qui se répercutent sur le développement de cette filière qui a des potentialités énormes. « Je souhaiterai doubler, voire même tripler nos exportations, élargir nos destinations, avoir des certifications qualité, et ne pas être confronté aux multiples problèmes et contraintes notamment ceux liés à la commercialisation », ajoutera-t-il à cet effet avant de conclure « l’Algérie doit compter sur ses potentialités agricoles et ses industries agroalimentaires qui peuvent réellement être une alternative au revenu issu de l’exportation des hydrocarbures. Beaucoup de choses restent à faire mais en tant qu’agriculteurs nous restons optimistes quant à un avenir meilleur ».

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