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Brunch de l’Export : L’expérience italienne dans le commerce extérieur mise en exergue à Alger

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Dans le cadre des brunchs de l’export ou comment exporter à l’international, qu’organise le club export de la World Trade Center Algiers (WTCA), au profit des entreprises algériennes exportatrices ou qui veulent exporter. Une nouvelle journée a été consacrée pour l’Italie et comment exporter vers ce pays, organisé ce mardi 24 octobre 2017 au niveau du siège d’Algex (Agence algérienne pour la promotion des exportations) à Alger.

Cette rencontre a été l’occasion pour M. Hassen Ferli, Trade Analyst à l’Italian Trade Agency (ITA) ou ICE (Agence Italienne pour le commerce Extérieur), pour présenter l’expérience italienne dans le domaine des exportations, du commerce extérieur, pour les entreprises algériennes, pour tirer profit de cette expérience et surtout l’organisation des entreprises italiennes qui se constituent en consortiums pour avoir une force de frappe dans la conquête des marchés internationaux».

 Ajoutant que «le tissus des entreprises italiennes qui du nombre de près de 08 millions d’entreprises, la moitié soit 4 millions sont des PME employant moins de 10 personnes et seulement 0.1% de grands groupes, tout en citant l’exemple d’une petite province dans le nord de l’Italie Bellone, 35 milles habitants, et exporte pour 15 milliards USA en lunetterie, et ces entreprises sont des très petites entreprises, mais qui se regroupe dans consortiums pour aller vers le marché extérieur».

En effet, selon M. Ferli, l’ITA fondée en 1926 et présente en Algérie depuis 1971, «joue un rôle très important dans l’accompagnement des entreprises italiennes sur le plan du commerce extérieur, avec sa présence dans 65 pays, (26 en Europe, 29 en Asie, 13 dans les deux Amériques, l’Afrique 10 et 05 en Afrique du nord, 01 en Océanie». Dans ce sens, M. Ferli a précisé que les principaux rôles  l’ITA (ICE), sont (l’information des entreprises italiennes sur les différends marchés internationaux, les procédures douanières, recherche de partenaires et de clients, organisation des rencontres d’affaires à l’étranger, venir en aide aux entreprises italiennes qui veulent exporter».

L’Italie premier client de l’Algérie

Sur le plan des échanges commerciaux entre l’Algérie et l’Italie, selon les chiffres communiqués par M. Ferli, «l’Italie reste le premier client de l’Algérie. En 2016,  l’Algérie a exporté vers l’Italie pour 4.77 milliards USD, essentiellement des hydrocarbures, avec 62.42% de gaz naturel (2.38 MDS USD), et du pétrole brut 22.11% (1.05 MDS USD). En matière des exportations italiennes vers l’Algérie, celles-ci ont diminué en 2016 de -4.29% par rapport à 2015 avec 4.65 MDS USD, en raison des licences d’importations instaurées par le gouvernement algérien, mais, l’Italie demeure le troisième fournisseur de l’Algérie après la Chine (plus de 8 MDS USD) et la France (près de 5 MDS USD). Et l’Algérie a acheté principalement de l’Italie, des biens d’équipements industriels (2.21 MDS USD/+12.63%) , produits semi-finis (1.53% MDS USD/-12.83%) en 2016 par rapport à 2015).

En termes de démographie des entreprises italiennes implantées en Algérie, M. Ferli a fait savoir qu’«il y a en tout, 163 entreprises italiennes présentes sur le territoire algérien, qui activent principalement dans le secteur de l’énergie (ENI, Ansaldo Energia), dans le secteur du ciment (Buzzi Unicem), dans le domaine des travaux publics qui enregistre une forte présence italienne (Astaldi, Pizzarotti, CMC Ravenna, Condotte Trevi, Rizzani De Eccher), et également la présence de deux banques italiennes notamment, le Bureau de représentation de MPS, et Desk BNL du groupe BNP».

Manque d’informations, lenteurs bancaires, découragent les entreprises algériennes

Toutefois, lors de cette rencontre dédiée normalement à comment exporter vers l’Italie, des intervenants représentants d’entreprises algériennes exportatrices ou qui veulent exporter, ont déploré le fait que souvent ce genre de rencontres tourne à l’explication des procédures et le potentiel algériens présentés aux entreprises étrangères, au lieu de se focaliser sur le potentiel des entreprises algériennes qui peuvent conquérir les marchés internationaux, également, les lenteurs bancaires en matière de rapatriement de l’argent de ces entreprises, ainsi que le manque flagrant d’informations sur les marchés extérieurs mis à la disposition des entités algériennes, le manque d’encouragement, de facilitations et d’accompagnent des autorités algériennes, le flou total dans les procédures, ce qui selon eux, décourage d’aller vers l’export.

 

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