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Ouyahia défend le président et affirme que : « Depuis l’année 2000, l’Etat a engagé plus de 36 000 milliards de DA en investissements publics »

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Le premier ministre Ahmed Ouyahia lors de son discours à l’ouverture des travaux de l’université du FCE,  aujourd’hui à la Safex  a encensé l’organisation patronale en soutenant que « notre  plaisir  d’être avec vous ici, se renforce également du fait que nous sommes politiquement dans le même camp, le camp de l’Algérie, le camp de ceux qui respectent les institutions de l’Etat à leur tête le Président de la République ».Entendre , alliés et soutiens en cette période et celle à venir.

Profitant de la tribune qui lui a été offerte par l’organisation patronale pour asséner ses vérités, Ouyahia s’est présenté comme le défenseur invétéré du système et notamment à travers un plaidoyer en faveur des différents mandats de Chef de l’Etat.

Un plaidoyer qui se veut une réponse aux critiques qui lui ont été adressées par l’opposition, revendiquant  à ce que les comptes soient rendus et les bilans révélés sur la gestion des dépenses publics durant les 18 ans de « règne » de Bouteflika.

Le premier ministre s’est longuement étalé sur cette question en arguant que « depuis l’année 2000 ; l’Etat a engagé plus de 36 000 milliards en investissements publics. Ce montant colossal a permis la livraison de dizaines de milliers d’équipements pour satisfaire les besoins de la  population dans tous les volets du développement humain, qu’il s’agisse de l’enseignement, de la santé ou du logement ».

En soutenant que « d’importantes infrastructures de base ont également été réalisées pour améliorer les conditions de l’investissement et du développement économique ».

Néanmoins, il reconnait  que « la dépense publique d’équipement a également constitué l’essentiel du plan de charge des entreprises locales qui n’ont pas su se renforcer ».

Ajoutant que « certes , il est d’usage pour certains de dire que le climat des affaires n’est pas parfait dans notre pays. Il y’a sans doute une part vrai dans une telle affirmation » a-t-il fait savoir en énumérant les avancées faites dans ce sens et les facilitations accordées pour booster l’investissement. Il a dévoilé l’entrée en activité de 50 000 nouvelles petites et moyennes entreprises recensés par l’ANDI qui ont bénéficié de soutiens publics et qui ont créé des centaines de milliers d’emplois permanents ».

Poursuivant avec assurance que « la décentralisation du traitement des dossiers des investissements a pour résultat l’émergence d’un esprit d’entreprenariat dans toutes les wilayas. Ainsi durant les 9 premiers mois de l’année en cours, prés de 4000 nouveaux dossiers d’investissements ont été introduits auprès des guichets uniques de l’ANDI dans les 48 wilayas ». En révélant que 24% de ces dossiers d’investissements ont été engagés au niveau des hauts plateaux et 13% au Sud.

Ouyahia  a expliqué sa présence par le fait que «c’est du développement économique et de la place qu’y occupe l’entreprise que je vous entretiendrai à présent ». Et, c’est précisément le thème de l’Université du FCE qui y a adossé une exposition des principaux producteurs et chefs d’entreprises affiliés à l’entité patronale.

A souligner que contrairement aux usages, ce n’est pas le président du FCE Ali Haddad qui a prononcé l’allocution d’ouverture mais celui de la branche jeunes Jil’FCE, Mohamed Skander, sans doute pour mettre en valeur le rôle que doivent jouer les jeunes chefs d’entreprises dans la conjoncture actuelle et future.

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