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Un Data Center de dimension internationale sera réalisé en Algérie avec un opérateur chinois

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«Un Data Center de dimension internationale pouvant intéresser les géants de l’internet et du multimédia dans le monde pour y héberger leurs données, sera réalisé en Algérie», a annoncé ce mardi sur les ondes de la radio nationale, la  ministre de la Poste, des Télécommunications, des Technologies et du Numérique.

Précisant dans ce sens que «nous venons d’avoir un accord du Conseil des participations de l’Etat (CPE) pour la réalisation de ce Data Center de dimension internationale en  Algérie». Elle a souligné que «la ministre a souligné que «ce Data Center sera réalisé avec un opérateur de télécommunication de Hong Kong, considéré parmi les meilleurs au monde», en ajoutant que «ce partenaire est présent dans plus de 3.000 villes de 150 pays où il y fournit notamment des services d’hébergement, des services à valeur ajouté et de la vidéo en ligne».

 

Un projet de loi sur le commerce électronique pour encadrer l’activité

 Au sujet du commerce électronique, la ministre des MPTIC a indiqué que «on compte déjà, entre 10 à 15 sites qui font du commerce électronique, pour une clientèle très large, mais, opérant dans toutefois, en dehors d’un cadre légal». A cet effet, elle a expliqué que «le projet de loi sur le commerce électronique, qui a été adopté en Conseil des ministres, sera transmis aujourd’hui à l’APN, vise à encadrer et à encourager cette pratique commerciale», tout en affirmant que «son département est prêt pour l’application de ce dispositif de loi et n’attend que son adoption par le parlement, estimant qu’«il n y a pas de dispositions techniquement très complexe, on est totalement prêt».

Dans le même sillage, Mme Feraoun a précisé «le projet  de loi sur le commerce électronique fixe les droits et les obligations du commerçants et du consommateur, de sorte à ce que les droits de tout un chacun soient protégés, c’est l’objet principal de cette loi», tout en estimant qu’«un commerce ne peut être fleurissant que lorsque le citoyen ou le consommateur fait confiance au commerçant».

L’impérative sécurisation des données pour donner confiance aux consommateurs

Au sujet du paiement électronique, Mme Feraoun a affirmé qu’«actuellement quasiment tous les établissements financiers en l’Algérie sont prêts, que ce soit les banques ou Algérie poste». Ajoutant dans la même longueur d’ondes que «les plateformes de paiement électronique doivent être impérativement sécurisées et qu’elles répondent à certaines normes de confidentialité et de sécurisation des données qui seront conservées par la Banque d’Algérie. Expliquant qu’«c’est une protection de plus pour les consommateurs et les informations contenues sur les cartes bancaires et celles délivrées par Algérie Poste. Ça donnera plus confiance aux gens et ça permettra, aussi, aux agents de l’Etat d’intervenir en cas de problème».

Le tabac, l’alcool, les médicaments… ne sont pas commercialisables en ligne

Concernant les produits qui seront commercialisés en ligne, Mme Faraoun a précisé que «la vente touchera tout ce qui est légal, sauf les médicaments, le tabac, les produits alcoolisés et les jeux du hasard, avec le respect de certaines obligations de la part des consommateurs, notamment la mise en lignes des photos contractuelles des produits, leurs prix en hors taxe et en Toutes Taxes Comprises, les délais de livraison, ne pas mettre en ligne des produits en rupture de stock…».

Par ailleurs, elle signalé que «les web commerciaux devront être hébergés en Algérie, avec un nom de domaine point dz (.dz), tout en espérant que cette disposition ne soit pas interprétée comme une entrave».

Un délai d’un an pour les commerçants de se doter d’un TPE

Afin de généraliser, dans les plus brefs délais le commerce électronique, la ministre avise que « les commerçants  auront une année de délais, jusqu’à fin 2018, pour se doter de terminaux de paiement électronique (TPE) », en espérant qu’à l’horizon 2019, le consommateur algérien puisse avoir le  choix de payer cash ou avec sa carte.

Dans ce sens, elle estimé que «le coût d’un terminal de paiement électronique est très abordable pour les commerçants, il ne dépasse pas les 100.000 DA », fait remarquer la ministre. Et puis, c’est une occasion pour encourager les industriels algériens à investir dans la fabrication dans ces appareils».

 

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