AccueilLa uneLutte contre l’argent informel : Les sénateurs demandent un nouveau dinar

Lutte contre l’argent informel : Les sénateurs demandent un nouveau dinar

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Le changement complet ou partiel vers des nouveaux billets de la monnaie nationale a été largement demandé aujourd’hui par les membres de conseil de la nation dans l’objectif de bancariser la monnaie circulant dans l’informel.

La présentation du nouveau projet de loi sur la monnaie et le crédit au Conseil de la Nation par le ministre des finances Abderrahmane Raouia a été une occasion pour les sénateurs de demander de l’exécutif d’émettre des nouveaux billets du dinar sur le marché. Certains d’entre eux ont par ailleurs signalé que le recours à la planche à billet, « n’est pas une solution mais une fuite d’un endettement externe » donc elle  « doit être un choix conjoncturel » en demandant d’aller en urgence vers des « reformes structurelle ».

Mais avant les sénateurs, c’est la commission des affaires économique et financières du Sénat qui s’est interrogé hier sur le non recours du gouvernement a une autre monnaie afin de bancariser l’argent circulant dans l’informel et consolider davantage les ressources bancaires.

Toutefois en  adressant des questions sur le projet, Djamel Said du RND, s’est même demandé « est ce que le recours à un endettement interne est préférable à un endettement extérieur » en se basant sur «  les observations spécialistes ». Said s’est étonné aussi « comment imposé d’autres taxes dans la loi des finances, alors que l’Etat ne parvient pas à recouvrir celles existantes, d’une manière efficace».

Un autre sénateur, Mohamed Réda Ousahla de la même formation politique a souligné que « le choix de l’endettement interne est une solution qui s’impose », mais les autorités « doivent prendre des mesures pour protéger le citoyen et son pouvoir d’achat». Comme alternative Mohamed Réda, se demande « est ce que ce n’est pas le moment de changer nos billets et éradiquer l’informel ? ».

Du parti du FLN, mohamed Kissaoui, a lui aussi soutenu le changement des billets, «pour mettre un terme à l’hémorragie que connait le marché informel». Alors que Abid Baibi de FLN a demandé au ministre qui a n’a assisté aux questions des sénateurs « des garanties d’un équilibre financiers d’ici cinq ans ». En effet, le ministre des finances qui a quitté l’hémicycle juste après avoir présenter le projet de loi pour « d’autres obligations » a provoqué la colère des sénateurs du FFS qui ont considéré que ce comportement « n’est qu’un manque de considération et une’ attitude de mépris avis a vis des sénateurs» a lancé Brahim Meziani à l’encontre de l’assistance. Par ailleurs, il a demandé au Premier ministre des réponses concernant l’utilisation de l’argent de l’informel.

A noter, que Raouia répondra demain aux questions des sénateurs qui n’ont pas été nombreuses et la séance du vote sera organiséeau cours de la même seance.

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