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Boualem Djebbar : « les banques passent d’une situation de sur-liquidités, à une situation de manque de liquidités »

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Le président de l’Association des banques et des établissements financiers (ABEF), BoualemDjebbar, a expliqué, aujourd’hui sur les ondes de la chaine 3 de la radio algérienne, que «50% du volume des 20 milliard de dollars qui circule dans l’informel représentent  les transactions quotidiennes des ménages » avant d’ajouter « la mesure d’obliger les commerçants d’avoir le terminal de paiement électronique (TPE) ça va certainement réduire la masse de cette argent en circulation » a-ti-l confié.

S’agissant du financement non conventionnel, le président de l’ABEF, a souligné « d’après ce qu’on a vu sur la loi du financement non conventionnel qui a été adopté par le parlement, elle autorisera le Trésor public a s’endetter au niveau de la banque d’Algérie sur le moyen terme, mais indirectement le secteur bancaire profitera. Ces financements vont s’orienter vers les opérateurs économiques qui sont des clients des banques » a-t-il plaidé.

Concernant la situation financière actuelle des banques algériennes, l’interlocuteur de « L’invité de la rédaction », a indiqué que « les liquidités bancaires qui sont disponibles actuellement sont entre 600 et 700 milliards de dinars. Le total des encours des crédits alloués  à l’économie actuellement sont plus de 8400 milliard dinars, selon les chiffres communiqués par la banque d’Algérie le 30 juin 2017. Le taux de l’impayé actuellement est à 11% en brut et moins de 3% en net de provision, ce sont des impayés cumulés depuis des dizaines d’années ».

Le même interlocuteur a ajouté que « 75% de ces crédit sont accordés à moyen et long terme et une bonne partie parmi eux sont octroyés avec des différés importants qui peuvent aller jusqu’à 10 ans »

par ailleurs le president de l’ABEF explique que« Les banques passent d’une situation de surliquidité à une situation de manque de liquidité, selon la banques d’Algérie », poursuivant : « les performances en matière de croissance  des crédits de banques qui ont atteint une moyenne de 20% pratiquement sur les dernières 4 années, 26 % de croissance des crédits en 2014, 15% en 2016 et même en juin dernier ont fait une croissance de 7% par rapport à 31 décembre 2016. Ce qui  explique un peu la consommation des liquidités qui est due aux crédits octroyé auparavant ».

« La totalité des crédits qui sont accordés à l’investissement notamment celles de long terme explique que sont des liquidités consommées et qui ne sont pas rapidement renouvelables» souligne le même responsable. Pour le président de l’ABEF « un autre facteur qui a contribué à la baisse de la liquidité  c’est l’effet du choc externe causé par la baisse de la recette des hydrocarbure ».

S’agissant la continuité du financement des investissements, Boualem Djebbar a souligné « malgré la baisse  de croissance, nous resteront sur le même rythme dynamique, les banques financent l’économie à travers les ressources  provenant del’épargne, ainsi que les outils du collecte à travers les différenciation des produits et par le développement du payement électronique, tous cela permetterai de maintenir un rythme de croissance appréciable pour l’économie » a conclut le président de l’Association.

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