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Kheloufi, Président de l’AGEA : «Les licences d’importations doivent être supprimées car elles sont devenues un moyen de spéculation et de corruption »

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«Les licences d’importations instaurées par le gouvernement doivent être supprimées, car, elles sont devenues un moyen de spéculation et de corruption», a déclaré à la presse M. Mouloud Kheloufi, Président de l’Association Générale des Entrepreneurs Algériens (AGEA), en marge de la réunion de son organisation tenue ce lundi 02 octobre 2017 à Alger, et ayant pour ordre du jour, les problèmes du secteur du BTPH et les propositions de l’AGEA en prévision de la prochaine tripartite.

Ajoutant que «ces licences ont créé une flambée des prix des matériaux de construction, des équipements..etc. Actuellement, le rond à béton à connu une hausse de 100%, tandis que, le bois à augmenté de 200%».

Dans ce sens, il a estimé qu’«il faut libérer les importations aux entreprises et aux particuliers qui veulent importer avec leurs propres moyens, bien sûr, avec des taux réduits, entre 15 à 20% seulement de la taxe douanière». Précisant que «l’Etat doit savoir que les entreprises ont besoin d’importer le matériel dont elles ont besoin». Et d’ajouter que «l’Etat doit seulement jouer son rôle de régulateur, et donner confiance aux opérateurs économiques pour créer de la richesse».

A propos du recours du gouvernement à la planche à billet, M. Kheloufi a fait savoir que «l’AGEA soutient cette mesure, car, selon lui, cela permettra de payer les dettes des entreprises par l’Etat et d’alimenter les banques en liquidité». Et d’ajouter que «même si, le premier ministre sait pour quelle raison a opté pour le financement non conventionnel, nous, nous allons proposer de fixer une date butoir du recours à la planche à billet».

Evoquant le marché de la promotion locative, M. Kheloufi a estimé que «c’est la solution pour la crise de logement, qui est l’une des propositions de l’AGEA au ministère de l’habitat. Le prix de la location doit être déterminé et ne devrait pas dépasser le SMIG, et permettrait de résoudre beaucoup de problèmes sociaux des jeunes (logement, mariage…etc.»

Selon les explications du même responsable, « le nombre de logements construits par les maîtres d’ouvrages, 60% pour la vente et 40% pour la location, et cela au niveau des 48 wilayas». Dans ce cadre, le même responsable a indiqué que le cahier des charges relatif à ce sujet, sera déposé au niveau du ministère de l’habitat cette semaine.

Parmi d’autres propositions de l’AGEA en prévision de la prochaine tripartite qui sont en nombre de 11 points, M. Kheloufi a cité «l’aménagement des zones d’activités par les investisseurs eux-mêmes, en contre partie de ne pas payer la location de ces zones. Pour en finir avec les constructions non achevées qui font ternir le paysage des villes, nous proposerons au ministère de l’habitat de délivrer des permis de construction provisoires, et le concerné doit, pour avoir un permis définitif, achever la façade extérieure de sa construction. Le retour à la préférence nationale de 25%. La réorganisation des bureaux d’études. Création dans chaque wilaya, des zones d’activités spéciales pour le BTPH. L’organisation par nous-mêmes, des prochaines assises nationales du BTPH. Obliger les promoteurs immobiliers à entretenir la promotion cinq années après sa livraison».

 

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