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De grands chantiers l’attendent : Que va faire le Gouvernement Ouyahia ?

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Que va faire le gouvernement Ouyahia, de l’héritage laissé par ces prédécesseurs, et des situations inextricables, qui ont conduit à la crise politico- économique, suite aux  actions et décisions entamées par Abdelmadjid Tebboune, et qui ont alimenté des polémiques enflammées?

La conjoncture actuelle soumise à des fluctuations des cours du pétrole, plusieurs plaies demeurant béantes, et attendent  des mesures urgentes pour stopper l’hémorragie.

La tâche sera ardue et compliquée pour le nouveau premier ministre, du fait, que l’état des lieux est loin d’être reluisant. Le travail que mènera Ouyahia et son équipe sera sur plusieurs fronts, car pour les observateurs, remplacer les ministres défaillants par d’autres, n’est pas une fin en soi, et ne représente pas la solution définitive. Il n’en demeurera pas moins, que le problème des importations, de l’industrie automobile, du commerce extérieur, de la production nationale, de la relance de l’investissement, et notamment des subventions ciblées, pour ne citer que ceux- là, représentent les vraies failles qui caractérisent l’économie nationale et la prive d’un essor qui était de tous les espoirs.

Parallèlement, persiste également les boulets que trainent l’Algérie depuis des lustres, à savoir, l’informel que les tentatives de bancarisation vouées à l’échec dés le départ, n’ont pu éradiquer. A cela, s’ajoute, un taux de chômage et d’inflation grandissants, sous l‘ombre d’une stratégie jusque là cruellement dépendante des revenus des hydrocarbures.

Comment va procéder Ouyahia , pour faire aboutir les rencontres à venir, à un consensus national? Et avec quelle stratégie va-t-il  apporter un équilibre dans le système des licences d’importation, et dans la gestion des marchandises qui arrivent aux ports ? Avec quels moyens va-t-il mettre  l’industrie automobile sur les rails ?, alors que, d’une part le cahier des charges pour le montage et l’assemblage n’est pas encore prêt, d’autre part, il est de notoriété publique, que pour cette activité réussisse, il est impératif que les volumes de production doivent être nettement plus importants pour permettre la naissance de la sous-traitance.

Sur un autre plan, combien même, celui qu’on décrit comme « l’homme des situations difficiles », réussira à administrer les médications idoines pour redresser l’économie nationale malade, celles-ci ne pourront  être efficace et aboutir sur les résultats escomptés que  si, et seulement si, elles sont précédées de réformes profondes du système bancaire, fiscal, monétaire et administrative. Car le poids de la  bureaucratie, berceau naturel de la corruption et du clientélisme, reste le grand obstacle pour passer d’une économie de rente, à une économie réelle, diversifiée.

En somme, ce qui attend le gouvernement Ouyahia, ce n’est pas faire du replâtrage, mais de mettre en place des mécanismes pérennes, ceux qui ne disparaissent pas avec la disparation des hommes.

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