Le Groupe ETRHB Haddad a répondu à neuf (9) mises en demeure sous forme de placards publicitaires parus aujourd’hui, mercredi, dans quatre quotidiens, à savoir le Soir d’Algérie, Ennahar, Le Temps d’Algérie et Wakt El Djazair. L’entreprise de Ali Haddad s’insurge contre « ce procédé » qui le met en accusation et considère que les « mises en demeure sont injustifiées et infondées » mais garde néanmoins l’espoir que cette situation sera rapidement débloquée en réitérant son « entière disponibilité à œuvrer en commun avec le Maîtres d’ouvrages pour la livraison des projets dans les meilleurs délais »
Les mises en demeure ont trait aux projets de réalisation de « la rocade côtière entre Marsa Ben M’hidi et Ghazaouet, le raccordement de l’autoroute Est-Ouest, à savoir le dédoublement route reliant échangeur Est Bouira à Sor El Ghozlane- Lot 03. Le dédoublement route reliant échangeur Est Bouira à Sor El Ghozlane- Lot 02. La réalisation de la route reliant la ville de Bouinan à l’autoroute Est-Ouest par le chemin de wilaya CW n°114. Le dédoublement de la RN 24 entre Figuier et Oued Isser sur 15 km. L’entretien des chemins communaux – Wilaya de Boumerdès. La réalisation de l’évitement de la ville de Boumerdès sur 4840 ml. La réalisation de la nouvelle ligne ferroviaire à voie unique Relizane-Tiaret-Tissemsilt sur 185 km et enfin l’étude de maturation de la réalisation de la ligne à double voie électrifiée Tlemcen/Akkid Abbas et Oued Tlelat/Akkid Abbas.
Dans sa réponse, le Groupe relève, entre autres écueils, des « retards considérables dans le paiement des situations des travaux » qui ont fait que les maîtres d’ouvrages ont été contraints de demander l’arrêt des travaux.
Ces arrêts multiples concernent certains projets pour cause « des contraintes d’emprises, d’intempéries et d’approbation d’avenant » en soutenant mordicus que d’autres projets, également à l’arrêt sont dus aux intempéries ou à des « contraintes techniques ou foncières ».
Parmi les problèmes rencontrés par le groupe du BTPH et qui ont causé des retards de plusieurs projets figure « l’opposition de riverains, entrainant une emprise qui a duré, notamment pour le projet de réalisation de l’évitement de la ville de Boumerdès, 58 mois ». L’installation tardive du Bureau de Contrôle et de suivi (BCS) est également mise à l’index. En ajoutant que « malgré l’installation tardive du CBS, ce dernier n’a approuvé, à ce jour, aucun dossier d’exécution permettant au groupement de démarrer effectivement les travaux ». Le groupe de Haddad signale également que les retards de paiements lui ont fait subir des préjudices financiers ».
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