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Benblidia, co-fondateur de Freehali: « Il n’existe pas en Algérie de distinction entre créer une entreprise dans les cosmétiques et lancer une startup »

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Dans ce contexte de crise économique qui s’enracine et le taux de chômage chez les jeunes qui bat des records, se lancer dans l’entreprenariat semble la seule voie pour une insertion dans le marché du travail. Cependant, créer sa propre micro-entreprise ou sa start-up n’est pas une mince à faire, car l’univers des start-up est dans un état embryonnaire en Algérie et l’accès au financement est un véritable parcours de combattant.

A ce propos, nous avons interrogé M. Benblidia Mohamed Walid, âgé de 24 ans et diplômé d’un Master 2 en Ingénierie des logiciels à l’USDB, à Blida.

Benblidia est le co-fondateur Freehali.com, une plateforme web Algérienne, qui a pour mission de rassembler les meilleures compétences algériennes travaillant en freelance. Les services de Freehali sont de nature “digitale”, c’est-à-dire qu’ils peuvent s’effectuer à distance, et commencent à partir de 2500 DA.

Conception graphique, développement de sites web, de logiciels, consulting professionnel, traduction de documents, rédaction d’articles, traitement vidéo…et divers autres services passant coaching pour la prise de parole en public à la vente de sauvegardes de jeux vidéo)

Algerie-Eco : Quelles sont les démarches ou procédures à suivre pour lancer sa start-up en Algérie?  

Mohamed Walid Benblidia : Malgré les différences énormes, il n’existe pas en Algérie de distinctions entre créer une entreprise dans les cosmétiques, et lancer une startup. Les démarches étant les mêmes, trouver un local, CNRC, notaire, impôts… Il se peut également, que la nature de l’activité de la startup n’existe pas dans le choix des nomenclatures, il faudra donc être créatif.

Quelles sont les structures qui accordent un financement aux nouvelles start-up, en dehors des structures publiques comme Ansej, Cnan ?

Il existe plusieurs concours de startup un peu partout, financés par certains opérateurs téléphoniques. Certains offrent jusqu’à 2 millions de dinar pour la startup gagnante (tStart, seedstars, AWA…). On trouve également le Jinnovtic organisé par le ministère de la poste et des TIC. Vous pouvez également tenter votre chance chez les Casbah Business Angels, un groupe d’investisseurs privés qui a pour mission d’importer l’expérience de la Silicon Valley.

Est-ce que les banques participent au financement des start-up? Si oui, Quel est le montant en moyenne ou la part des banques ? 

A ma connaissance, non, les banques ne financent que des projets qui existent déjà.

Quel est le taux d’échec ?

Le taux d’échec des startups est élevé, même à la silicon valley (certains l’estiment à 90%) où tout l’environnement est centré au tour de la réussite des startups.

Les incubateurs de start-up, comme celui du Cyberparc de Sidi Abdellah  sont-ils efficaces? 

Il existe des success stories sorties du Cyberparc, mais ce n’est pas assez. Il faut à mon avis lancer des incubateurs/ accélérateurs privés, qui auront tout à gagner si leurs startups réussissent. Comme le tout nouvel Institut Haba, à Alger centre.

Est-ce que le Fonds d’Appropriation des usages & du développement des TIC (FAUDTIC) aide les start-up?

Leur site ou on peut déposer sa candidature ne marche plus. J’imagine que vous avez devinez la réponse.

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