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Le pétrole remonte, le marché s’interroge sur le Nigeria et la Libye

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Les cours du pétrole remontaient lundi en fin d’échanges européens mais les analystes restaient prudents alors que l’Opep envisagerait de demander à la Libye et au Nigeria d’abaisser leur production tandis que l’industrie américaine tourne à plein régime.

Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre valait 47,03 USD sur l’Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 32 cents par rapport à la clôture de vendredi.

Les prix de l’or noir s’inscrivaient en hausse mais n’effaçaient pas leurs pertes de vendredi déclenchées par la publication hebdomadaire de l’entreprise privée Baker Hughes sur les puits américains. Selon les données de Baker Hughes, le nombre de puits actifs aux Etats-Unis était de 763 la semaine dernière, soit son plus haut niveau depuis avril 2015. Depuis un an, ce nombre a augmenté de 117%« , a prévenu David Madden, analyste chez CMC Markets.

Les marchés observaient également la situation de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), qui s’est associée depuis début 2017 à d’autres producteurs comme la Russie pour limiter la production et permettre au marché de retrouver l’équilibre.
Mais la Libye et le Nigeria, tous deux membres du cartel, ont été exemptés de ces baisses de production car leurs extractions étaient perturbées par des crises géopolitiques. Depuis, les deux pays africains sont parvenus à reprendre leur activité pétrolière et leurs extractions pèsent désormais sur le marché mondial.

« Les deux pays pourraient avoir à rentrer dans le rang lors de la réunion de St Petersbourg » le 24 juillet où se réuniront les pays participant à l’accord et à laquelle le Nigeria et la Libye ont été conviés, a expliqué David Madden. « Il devient désormais apparent qu’abaisser sa production est inutile tant que les foreurs américains sont capables d’activer 30 puits par mois« , a résumé Bjarne Schieldrop, analyste chez SEB.

Afp

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