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FGAR : priorité aux projets créateurs d’emplois et visant l’exportation

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«Vu la réticence des établissements bancaires à accorder des crédits aux entreprises, le Fonds de Garantie des crédits aux PME (FGAR), a été créé pour  l’accompagnement et la facilitation de l’accès des PME au financement bancaire par l’octroi de garanties financières pour les entreprises nouvellement créées et en expansion, mais, nous donnons les priorités aux entreprises présentant des projets visant  la création d’emplois et/ou de richesses, à désenclaver les régions accusant un retard dans le développement, projets ayant pour conséquence directe la diminution des importations et la consolidation des exportations  hors hydrocarbures», a indiqué aujourd’hui  M. Khalef Abderraouf, Directeur Général du FGAR, lors du Forum El Moudjahid.

Dans le même contexte, le DG du FGAR a précisé que «dans un montage financier classique, c’est 30-70, c’est-à-dire, la banque demande généralement 30% de l’apport personnel, et le client demande 70% du crédit, et le FGAR intervient sur la partie crédit, pour garantir entre 10 à 80% du crédit», expliquant que «des fois le projet a des garanties réelles insuffisantes, et nous, nous complétons cette garantie. Cette garantie peut aller jusqu’à 80% si le projet s’inscrit dans la catégorie des projets dits prioritaires (création d’emploi, de richesse et l’exportation…etc.)».

Il a estimé que «les garanties accordées par le FGAR sont en croissance de 21% au premier semestre 2017, par rapport à la même période de 2016», précisant que «le Fonds a accordé pour la même période, 153 garanties contre 125, permettant la création de 3000 emplois directs jusqu’au 1er semestre 2017, contre 3900 emplois durant toute l’année 2016 pour un chiffre d’affaire en croissance de 42.1 milliards de Dinars au premier semestre 2017, contre 32.7 milliards de Dinars au 1er semestre 2016, soit une croissance de 29%».

«Le FGAR, a depuis sa création en 2004 jusqu’en 2017, a accordé 1937 garanties pour un coût total des projets  de 165 milliards de Dinars l’équivalent de 2 milliards de Dollars, dont le montant des garanties accordées par le fonds est de 53.5 milliards de Dinars,  permettant la création de 62000 emplois directs», a-t-il indiqué, estimant que «cela reste insuffisant, mais, ce sont  des résultats positifs», ajoutant que «cela est dû essentiellement au manque de communication, malgré, notre présence dans presque toutes les manifestations, mais, le FGAR demeure peu connu de la part des PME».

Il a en outre indiqué que «le FGAR a signé jusqu’à aujourd’hui, 17 conventions avec des établissements banquiers et financiers, et pour l’année en cours, nous avons signé quatre conventions, avec  AS-Salam Bank, MLA (Maghreb leasing Algérie), avec le secteur du tourisme et le secteur de la pêche».

Le DG du FGAR a fait savoir que «les aides européennes à l’investissement dans le cadre du programme MEDA, qui s’élèvent à 15 millions d’euro, ont permis à l’Etat algérien de créer le fonds, pour accompagner les PME».

Concernant la valeur de remboursement, elle s’élève à 250 millions Da par rapport aux engagements du FGAR qui sont de l’ordre de 65 milliards DA depuis sa création, qui selon le M. Khalef «représentent moins de 10%, c’est-à-dire les entreprises défaillantes ou en faillites, qui sont de 70».

Toutefois, les secteurs les plus accompagnés par le FGAR sont, l’industrie avec 50%, le BTPH 27%, les services 22% et l’agriculture 1%.

Selon M. Khalef, «le FGAR est en train de mettre un système d’informations pour alléger la procédure de traitement des dossiers, qui est passé de 26 jours à 14 jours en 2017».

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