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Porté par le recul de la production aux USA, le pétrole prolonge son rebond

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Les cours du pétrole ont terminé la semaine sur une forte progression vendredi, portés par de nouveaux signaux sur une baisse de la production de brut aux Etats-Unis. Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en août a terminé à 47,92 dollars sur l’Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 50 cents par rapport à la clôture de jeudi.
Cette reprise est amplifiée par l’annonce d’une baisse de la production de pétrole brut de 100.000 barils par jour la semaine dernière aux Etats-Unis.
Il s’agissait du « plus fort recul hebdomadaire depuis juillet 2016 », remarque Stephen Brennock, analyste chez PVM. Ces éléments laissent entrevoir un resserrement de l’offre sur un marché où le pétrole est abondant.
Mais les investisseurs « sont encore très sensibles au fait que la réduction de l’offre de 1,8 million de barils par jour promise par l’OPEP (l’Organisation des pays exportateurs de pétrole) » et ses partenaires pour permettre aux prix de se reprendre « va très probablement être contrebalancée par la hausse de la production dans certains pays », relève Gene McGillian de Tradition Energy.

La Libye notamment « pourrait extraire en juillet jusqu’à 1 million de barils par jour et le Nigeria continue d’augmenter sa production », relève Andy Lipow.
Ces deux pays sont membres de l’OPEP mais sont exemptés de quotas du fait de leurs problèmes politiques. Nombre d’analystes doutent que les prix du pétrole soient sortis de leur déprime « Le pétrole reste vraiment sous pression en raison de la hausse des réserves mondiales et donc toute appréciation des prix doit être considérée comme un rebond technique », explique Lukman Otunuga, analyste chez FXTM.

Le marché pétrolier profitait par ailleurs de la faiblesse actuelle du dollar face aux autres devises, alors que les spéculations vont bon train sur un possible resserrement monétaire au Royaume-Uni ou en zone euro.
La baisse du billet vert rend moins onéreux et donc plus attractifs les achats de brut, libellés en dollar, pour les investisseurs munis d’autres devises.

Afp

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