AccueilActualitéNationalDjeribi Bachir Président du SNAV : « Il ya un manque de...

Djeribi Bachir Président du SNAV : « Il ya un manque de volonté de l’Etat pour développer le secteur du tourisme »

- Advertisement -

« Les problèmes du tourisme domestique en Algérie, est qu’on n’arrive pas à maintenir l’algérien dans son pays, pour cause, de la cherté de l’offre »  c’est ce qu’a indiqué M. Djeribi Bachir, Président du  Syndicat National des Agences de Voyages (SNAV) qui a passé le secteur du tourisme au crible.

Précisant qu’«avec le prix d’une seule nuitée en Algérie, on peut passer une semaine ailleurs, il  a également, ajoutant le manque d’infrastructures (la demande dépasse l’offre), l’accueil médiocre dû à la main d’œuvre non-qualifiée, ajoutant les prix des offres sont figés durant toute l’année du 01 janvier au 31 décembre de la même année par manque de promotion », en même temps le touriste algérien qui va à l’étranger ne peut pas négocier en position de force, car, les agences de voyages ne jouent pas leur rôle, ce qui fait qu’un touriste d’un autre pays paie jusqu’à 35% de moins par rapport à l’algérien».

M. Djerba qui intervenait lors du forum d’El Moudjahid a signalé que «le secteur du tourisme est l’affaire de tout le monde, en passant de la petite collectivité locale jusqu’à la plus haute autorité», déplorant toutefois le manque de volonté de l’Etat pour développer ce secteur», ajoutant qu’il n’y a pas de réflexion au plus haut sommet de l’Etat pour faire bouger les choses », considérant qu’ « avec le nouveau décret on veut clochardiser le secteur, qui consiste à ouvrir les métiers du tourisme à toutes les filières, au détriment des sortants des écoles spécialisées dont la formation est déjà assez médiocre».

Enchaînant «le secteur du tourisme est seul qui peut pallier à la dépendance aux hydrocarbures, sachant que le tourisme peut faire tourner 55 autres secteurs », mais, selon le président du SNAV « il faut qu’on arrive à faire passer le secteur du tourisme de celui des services à celui d’industrie».

Concernant les destinations préférées des touristes algériens, M. Djeribi a indiqué que «la Tunisie reste la première et dépasse largement la Turquie, en suite, pour cette année on prévoit beaucoup de touristes pour la Grèce (île de Crète), il y a également les côtes espagnoles prisées par les algériens».

Par ailleurs, le même responsable a fait savoir que «25% des agences de voyages sur les 2000 existantes font du tourisme domestique soit environ 300 agences», précisant qu’«il y a deux catégories d’agences de voyages, la catégorie A spécialisée dans le tourisme domestique et un peu du tourisme externe, et la catégorie B spécialisée dans le tourisme externe et un peu de tourisme domestique».

Toutefois, il a qualifié le touriste algérien de touriste de dernière minute et qui échappe à l’agence de voyages, et selon lui « ce qui crée des concentrations spatio-temporelles qui nuisent gravement aux sites touristiques parce que les flux touristiques ne sont pas organisés, ce qui engendre la dégradation de l’environnement et des vestiges».

Enfin, l’orateur a souligné que « le prochain ministre du tourisme doit être un homme de terrain avec juste un peu d’administration ».

Articles associés

Fil d'actualité

Articles de la semaine