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Etat/Entreprises : CARE soumettra au Gouvernement une étude sur un nouveau cadre de concertation

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Il est nécessaire aujourd’hui de promouvoir une nouvelle culture de partenariat Etat-entreprises basée sur une réelle confiance en l’entreprise et ses représentants et de nouvelles méthodes de collaboration impliquant l’ensemble des partie-prenantes (Gouvernement, administration nationale et locale, entreprises, Associations professionnels et organisation patronales, syndicats, universitaires, experts…). C’est ce qui ressort de l’ébauche de l’étude menée par le club CARE, Cercle d’Action et de Réflexion autour de l’Entreprise, durant les deux dernières années concernant un programme de concertation avec les opérateurs économiques, les associations et organisations patronales présents à travers tout le pays. Le document final sera remis au Gouvernement et son contenu partagé lors d’une rencontre nationale qui aura lieu le 12 Juillet prochain.

Le résultat de ces consultations est consigné dans un document qui trace le cadre d’un nouveau modèle de concertation Etat-Entreprises pour un nouveau modèle de croissance. Les consultations ont consisté à donner la parole aux chefs  d’entreprise d’une dizaine de régions, originaires d’une vingtaine de wilayas.

« L’objectif principal de ce projet est ​de contribuer au renforcement de la concertation entre l’Etat, les entreprises et les AP-OP (Associations Professionnelles et Organisations Patronales) à travers une nouvelle approche « de bas en haut » qui consiste à être à l’écoute des entrepreneurs et du monde économique, en vue d’assurer que les lois et les réglementations soient les plus efficaces possibles », selon le document.

« Les promoteurs du projet ont commencé par écouter les chefs d’entreprises au niveau de plusieurs régions du Pays. Après l’identification des attentes des chefs d’entreprise, un long travail de co-proposition de solutions a été mené. Enfin, le projet de rapport a été proposé aux Associations Professionnelles – Organisations Patronales (AP-OP) avant son adoption finale », précise-t-on.

Selon le document, la particularité de cette démarche réside non pas dans la nouveauté des propositions – qui pour la majorité ont été déjà proposées- mais dans sa consultation large des acteurs économiques, au-delà de leurs représentations. Ces acteurs (entreprises, AP, OP…) ont signifié ainsi leur adhésion et leur soutien aux propositions de réformes dont ils sont la source. Ils seront ainsi les partenaires actifs du gouvernement dans leur mise en œuvre.

Le document indique que les instances de délibération économique actuelles sont nécessaires mais insuffisantes. « Les différents acteurs (gouvernement, patronat, syndicat, associations professionnelles, experts…) ont fait des efforts louables pour proposer des solutions notamment lors de la tripartite. Toutefois, les défis auxquels nous devons faire face exigent de nouvelles formes de concertation plus inclusives où chaque partie doit être redevable des missions qui lui incombent », ajoute-t-on dans le document.

En effet, au-delà des solutions préconisées (dans le nouveau modèle de croissance où dans d’autres propositions), ce sont les conditions qui sous-tendent l’exercice et l’encadrement des activités économiques qu’il faut revoir.

Ces principales partie-prenantes doivent collaborer ensemble à identifier les solutions aux problèmes rencontrés par les entreprises, estime-t-on. Chaque partie-prenante devra assumer une partie de ces engagements. Un processus de suivi-évaluation est mis en place et alimenté par l’ensemble des partie-prenantes.

« Une telle démarche doit veiller à mobiliser, de manière coordonnée, l’ensemble des ressources et compétences disponibles au niveau de toutes les partie-prenantes. Aucune partie ne peut assumer seule l’effort d’analyse et de proposition de solutions de politiques publiques », ajoute-t-on.

En fait, CARE explique que les recommandations qui émaneront ainsi des acteurs eux-mêmes serviront ​lors de la phase d’évaluation des politiques publiques mises en œuvre.

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