AccueilActualitéNationalIDE : La France maintient sa position de premier investisseur en Algérie

IDE : La France maintient sa position de premier investisseur en Algérie

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Les investissements étrangers en Algérie sont une source importante de développement, de croissance des revenus et d’emploi. Dans cette perspective, il est essentiel de bien comprendre la nature de ces investissements.

« Le stock des investissements directs français en Algérie est de 2,01 milliards d’euros et le stock des capitaux propres français en Algérie est de 1,6 milliards d’euros », a affirmé M. Jean-Marie Pinel, Président de la Chambre de Commerce et d’Industrie Algéro-française, lors de la présentation de l’étude comparative des flux d’investissements en Algérie.  

M. Pinel a indiqué qu’ « à partir des bilans publiés par Centre National du Registre de Commerce (CNRC), nous avons cherché les 50 grandes sociétés hors hydrocarbures de chacun des six pays les plus importants investisseurs en Algérie, qui sont la France, l’Allemagne, l’Italie, la Chine et la Turquie », poursuivant « lorsque nous avons lancé notre étude, fin 2016, les derniers bilans disponibles auprès du CNRC étaient ceux de l’année 2014 ».

Cette étude s’est basée sur l’analyse des capitaux propres, des emprunts, des immobilisations et de la valeur ajoutée  par pays, secteur et activité. Elle est fondée sur une analyse des comptes sociaux des 50 plus grandes sociétés étrangères hors hydrocarbures des six pays partenaires de l’Algérie.

Les bilans algériens de toutes les sociétés sont exprimés en Dinars Algériens, mais la monnaie retenue est l’euro, « car, a souligné l’orateur, ce qui nous intéresse, c’est le montant investi en euro. Aussi nous avons cherché le taux de change moyen entre 2000 et 2014 »,

Les sociétés les plus importantes de six pays partenaires détiennent un total de 5,21 milliards d’euros de capitaux propres en Algérie, avec une moyenne de 18 millions d’euros par société. Les sociétés françaises arrivent en tête avec un total de 2,23 milliards d’euros, suivi par l’Espagne avec 1,27 milliards d’euros, l’Italie avec 660 millions d’euros et la Chine avec 480 millions d’euros.

M. Pinel a relevé que «les industries les plus importantes en termes de capitaux propres sont les produits chimiques avec 20%, et la finance avec 18%, suivies par les boissons avec un taux de 13% et les matériaux de construction avec 12% ».

En ajoutant que « la France affiche la plus large gamme d’industrie par capitaux propres en Algérie, avec des chiffres fortement marqués par la présence de plusieurs banques, sachant que le capital social minimum pour ouvrir une banque est de 10 milliards DA ».

M. Pinel a indiqué que «les sociétés les plus importantes des six pays détiennent un total de 579 millions d’euros d’emprunts en Algérie, avec une moyenne de 13 millions d’euros par société ».

L’Espagne arrive en tête avec 178 millions d’euros, soit 3,6 millions d’euros en moyenne par entreprise. Elle est suivie par l’Allemagne avec 144 millions d’euros, ce qui représente 4,4 millions d’euros en moyenne par entreprise. La France arrive à la 3é place avec 136 millions d’euros, suivie par l’Italie avec 50 millions d’euros. Ces données montrent que certains pays financent plus leurs investissements par les capitaux propres que par emprunts.

M. Pinel a précisé que « les industries les plus importantes en termes d’emprunts sont les services municipaux, gestion des eaux, services de recyclage, suivies par les véhicules et le BTP ».

S’agissant de la valeur ajoutée des sociétés étudiées, elles ont géré un total de 1,59 milliards d’euros en valeur ajoutée en Algérie en 2014, avec une moyenne de 6 millions par société. La France arrive en tête en termes de valeur ajoutée avec 770 millions d’euros, suivie par l’Italie avec 394 millions d’euros.

L’orateur a indiqué qu’ « en ajoutant la TVA à la valeur ajoutée, nous pouvons calculer que l’apport des sociétés étrangères étudiées au PIB de l’Algérie hors hydrocarbures en 2014 était de 1,6% ». Rappelons qu’environ 300 sociétés étrangères produisent prés de 2% du PIB algérien.

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