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Le président d’Anexal appelle à faire un diagnostic pour situer les points de blocage des exportations

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Revenant sur les déclarations du premier ministre Abdelmadjid Tebboune, portant sur le relèvement du niveau d’exportation hors hydrocarbures, en 2017, le président de l’association nationale des exportateurs algériens, Ali Bey Nasri s’exprimant ce mardi sur les ondes de la chaine 3, estime que « Maintenant, nous sommes dans l’action, les contraintes liées à la réglementation des changes auront été parmi les principaux obstacles à l’acte d’exporter. Mais pour relancer la machine à exporter il reste, à aller vers des plans déclinés, par secteur, des programmes d’exportation, non sans dresser, au un diagnostic pour situer les points de blocage qui ont, jusqu’ici, entravés le plan de relance des exportations  préalable».

Et d’ajouter « l’Algérie, possède des potentialités à l’export qui ne demandent qu’à être consolidées. A l’image  des filières industrielles, potentiellement porteuses d’exportation  qui avaient été identifiées, mais dont l’exploitation était restée sans  effet ».

Relevant la situation économique actuelle, M. Naceri souligne qu’ « en 2012, les 194 milliards de dollars de réserves de change ont fondu pour passer à 114 milliards de dollars. Nous avions, un excédent de 20 milliards de dollars, alors que maintenant nous avons un déficit de 20 milliards de dollars ».

Dans ce sens, le président d’ANEXAL, ne manque pas de rappeler les domaines où les opportunités de développer une activité hors hydrocarbures étaient fortement indiquées « nous aurions dû, aller vers des filières de produits de substitution à l’importation à l’exemple du phosphate, un minerai que le pays possède en quantité, et dont il est importé pour 600 milliards de produits dérivés » précise-t-il.

Dans le secteur de la pétrochimie « nous avons perdu énormément de temps  pour produire de l’éthylène ou des dérivés de plastique. Pareil pour  l’agro-industrie, un secteur  où nous sommes très faiblement transformateurs  et où il existe des gisements d’exportation  inexploités »insiste-t-il.

Par ailleurs, pour M.Nasri, il s’agit pour l’heure de savoir comment construire la compétitivité du pays, comment augmenter la valeur ajoutée et comment identifier les filières d’exportation.

 

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