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L’Eco du jour : Une synthèse quotidienne des faits marquants de l’économie algérienne rapportés par la presse

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Alliance Assurance-Bourse d’Alger : bonnes performances

Figurant dans le quintet des entreprises cotées en Bourse, Alliance Assurances relève, dans un communiqué rendu public, sa bonne performance, s’élevant à 422 milliards de dinars, soit une hausse de 16.2%. Pour la société, il s’agit d’un corolaire «des efforts de management qui portent leurs fruits».
À propos du marché boursier, indique El Moudjahid, le premier responsable de la compagnie, Hassan Khelifati, avait relevé l’impératif de relancer la Bourse d’Alger. Cette institution qui visait, dans le cadre de sa modernisation, une capitalisation de 10 milliards de dollars pour cette année, n’a atteint que 457 millions de dollars. Une contreperformance qui l’a mis à mille lieues de son objectif. Le même document annonce également que les actionnaires d’Alliance Assurances percevront une rémunération en numéraire d’un montant de 45 DZD par action.
Les dividendes seront mis en paiement à partir du 18 juin 2017. La compagnie a poursuivi sa croissance en 2016. Son chiffre d’affaires a augmenté de 3% à 4 565 millions de DA, alors que le chiffre d’affaires du secteur stagne depuis deux ans. «Alliance Assurances démontre encore une fois sa solidité financière et sa confiance dans l’évolution de ses résultats. Cet exercice ayant été particulièrement bon, la Compagnie gratifie, par conséquent, les milliers d’actionnaires qui lui ont fait confiance, par ce dividende extraordinaire», ajoute le communiqué reprit par le doyen de la presse nationale.

Tunisie : la Suisse restitue une nouvelle tranche des avoirs du clan Ben Ali

« Le 26 mai 2017, dans le cadre de l’exécution par le ministère public de la Confédération d’une demande d’entraide judiciaire de la Tunisie, la Suisse lui a fait remettre un nouveau montant d’environ 3,5 millions d’euros [3,91 million de dollars] », a fait savoir le Département fédéral des affaires étrangères de la Confédération Suisse, dans un communiqué.
« L’argent bloqué en Suisse en lien avec un proche de l’ancien président est transmis aux autorités tunisiennes avec l’accord de celui-ci », est-il également précisé dans ce communiqué.
Selon Jeune Afrique, une première restitution de ces avoirs spoliés à la Tunisie avait était accordée par la Suisse en mai 2016, d’un montant de 227 000 euros.
Le gouvernement suisse avait ordonné début 2011 le blocage à titre préventif pour trois ans de tous les avoirs en Suisse de l’ancien président déchu et de son entourage. Prolongé une deuxième fois de trois ans, puis une troisième fois en janvier 2017 pour un an, le blocage des fonds tunisiens, qui s’élèvent à environ 60 millions de francs suisses (55 millions d’euros), arrive à échéance fin 2018.
Et ce, afin d’accorder plus de temps aux enquêtes pénales en cours et de soutenir la coopération judiciaire, expliquent les autorités suisses. À noter que d’après la loi suisse, les fonds ne peuvent pas être bloqués plus de 10 ans.

Pétrole : Les prérogatives du comité de suivi de l’accord de Vienne élargies

Annoncée en primeur par Nouredine Boutarfa, celui qui était encore ministre de l’Energie lorsqu’il a pris part au sommet de Vienne, jeudi dernier, l’idée de l’élargissement des prérogatives du comité de suivi de l’accord, sur la réduction de la production, est désormais concrétisée, écrit ce matin Reporters.
Le comité ministériel de suivi de l’accord de Vienne sur la production de pétrole disposera de prérogatives plus élargies lui permettant de faire des propositions aux pays signataires selon les développements du marché mondial, de surveiller son évolution et non plus de se contenter de suivre les taux d’application des quotas. Le ministre russe de l’Energie Alexander Novak l’a confirmé, hier. « Après avoir conclu l’accord du 25 mai, nous avons attribué des prérogatives supplémentaires au comité ministériel de suivi de l’accord. Ce comité, qui ne s’occupait auparavant que du contrôle de l’application de l’accord, peut désormais formuler des propositions sur les actions à prendre face à d’éventuels changements dans le marché mondial du pétrole », a-t-il affirmé.
Le journal rappelle que le 25 mai à Vienne, l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et des pays producteurs non membres de l’Opep, emmenés par la Russie, avaient décidé de prolonger de neuf mois, jusqu’à fin mars 2018, l’accord de réduction de la production entré en vigueur au début de l’année.

Diversification de l’économie, cheval de bataille du gouvernement Tebboune

«Nous ne devons plus rester à la merci du yoyo des cours du pétrole», a lancé Abdelmadjid Tebboune dans sa première sortie médiatique juste après son installation, jeudi dernier, au poste de Premier ministre. Le chef de l’exécutif va certainement élaborer une stratégie pour concrétiser la diversification de l’économie et la sortie la dépendance aux hydrocarbures.
«Nous ne devons plus rester à la merci du yoyo des cours du pétrole», a lancé Abdelmadjid Tebboune dans sa première sortie médiatique juste après son installation, jeudi dernier, au poste de Premier ministre. Selon la Tribune, le chef de l’exécutif va certainement élaborer une stratégie pour concrétiser la diversification de l’économie et la sortie la dépendance aux hydrocarbures. Mais la mise en œuvre d’un tel chantier ne peut se faire sans une large implication de tous les acteurs concernés, c’est-à-dire l’administration, l’ensemble des opérateurs, publics et privés, ainsi que les partenaires sociaux. La nouvelle équipe gouvernementale, notamment pour les portefeuilles les plus concernés pour la mise en oeuvre effective de cette nouvelle stratégie, a du pain sur la planche tant il est urgent pour le pays de se libérer de sa trop grande dépendance des recettes d’hydrocarbures qui ne cessent de s’amenuiser aggravant ainsi le déficit de notre balance commerciale. Dans cette perspective, Abdelmadjid Tebboune va devoir s’atteler à l’encouragement de l’investissement en levant tous les freins bureaucratiques et administratifs qui le bloquent. Ces écueils ont été d’ailleurs mis en cause par le Forum des chefs d’entreprises (FCE), qui a récemment interpellé le ministère de l’Industrie et des Mines en l’informant de l’existence et la persistance sur le terrain d’un énorme décalage entre ce qui est décidé en termes de mesures pour faciliter l’accès au foncier industriel et leur application effective sur le terrain. Autre chantier : le développement et la protection de la production nationale.

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