AccueilAutresL’Eco du jour : Une synthèse quotidienne des faits marquants de l’économie...

L’Eco du jour : Une synthèse quotidienne des faits marquants de l’économie algérienne rapportés par la presse

- Advertisement -

À quoi servira la nouvelle Loi de Finances ?

 
La conjoncture économique marquée par un prix du baril stable aux alentours de 50 dollars justifie-t-elle l’attentisme du gouvernement, différant la promulgation des décrets de répartition du budget 2017 et bloquant la machine économique qui ne fonctionne que grâce aux dépenses publiques ? S’interroge ce matin le Soir d’Algérie. 
Pour le journal, ce ne sont pas uniquement les créances des entreprises du bâtiment auprès de l’Etat qui tardent à être versées, mais c’est aussi les indemnités et primes des fonctionnaires et autres contractuels de la Fonction publique. Pourtant la conjoncture économique est plus favorable que lors des deux dernières années avec des prix du baril du pétrole qui restent pour le moment stables aux alentours de 50 dollars et ce, depuis décembre dernier. En effet, les prix du pétrole ont atteint lors des deux dernières années des niveaux très bas, réduisant les recettes de l’Etat à un niveau critique avant de remonter dans le sillage de l’accord des pays producteurs à réduire l’offre de l’or noir sur le marché. Dans ce contexte, le gouvernement a réussi à faire passer au Parlement une loi de finances élaborée sur la base d’un baril à 50 dollars justement afin de maintenir les dépenses publiques à un niveau plus ou moins soutenu.
Cependant, poursuit le Soir, les contours de l’exécution du budget 2017 restent flous. Les décrets de répartition du budget, d’habitude publiés fin février, n’ont pas vu le jour et le gouvernement semble différer leur promulgation en attendant de voir plus clair, imposant l’austérité et réduisant les dépenses publiques. 
 

Avant Ramadan, la situation ne s’améliore pas pour les petites bourses 

Avant la Ramadhan, c’est déjà la flambée des prix des denrées alimentaires. Les classes déshéritées sont sévèrement touchées avec un pouvoir d’achat qui se dégrade de plus en plus. 

Pour le Midi libre, ces derniers temps, les marchés de fruits et légumes sont les indices qui montrent une augmentation des prix intenable. Les denrées alimentaires sont cédées à des tarifs vertigineux qui dissuadent grandement les consommateurs. Pourtant si l’on croit le président de l’association des marchés de gros en fruits et légumes, Mohamed Madjbeur « il y a actuellement une production de légumes et fruits suffisantes mais la spéculation fait monter les prix ».

En effet, poursuit le quotidien, cette saison et malgré l’absence de pluies printanières, la production en légumes dont la pomme de terre, tomate, poivrons, oignons et carottes ont été presque excédentaires. De même pour certains fruits comme les oranges et les fraises dont les prix sont abordables.

Or, pour les autres fruits de saison, on note des prix excessifs surtout que les consommateurs sont habitués à les déguster pendant cette période. Selon le même responsable des marchés de gros « l’Etat a mis au devant de la scène ,un mécanisme de régulation qui permet de savoir où va le produit » et d’ajouter que « la lutte contre les spéculateurs se trouve chez certains intermédiaires qui gonflent le prix ». 

 

Le pétrole remonte et renoue avec la tendance haussière

Les prix du pétrole grimpaient, hier, en cours d’échanges européens, les deux plus grands producteurs mondiaux, la Russie et l’Arabie saoudite, s’étant accordés pour réduire leur production jusqu’en 2018, écrit La Tribune. Le baril de Brent de la mer du Nord, référence européenne, pour livraison en juillet valait 52,40 dollars sur l’Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 1,56 dollar par rapport à la clôture de vendredi. Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de Light sweet crude (WTI), référence américaine, pour le contrat de juin gagnait 1,54 dollar à 49,38 dollars. Les cours de l’or noir, qui avaient sombré au début du mois jusqu’à leur plus bas depuis plus de cinq mois, poursuivaient leur remontée, les deux plus grands producteurs mondiaux n’ayant pas attendu la prochaine réunion de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), qui se tiendra le 25 mai à Vienne, pour s’accorder. Selon La Tribune, la Russie et l’Arabie saoudite se sont prononcés, hier à Pékin, en faveur d’une extension de l’accord de réduction de la production jusqu’en mars 2018. «Quand les deux plus grands producteurs de pétrole du monde s’entendent pour étendre les baisses de production, le marché écoute, et la hausse des prix n’est pas une surprise car la rhétorique fait effet. Elle doit cependant être suivie d’une action dans deux semaines», a prévenu un analyste. Moscou et Riyad consulteront les autres pays producteurs de pétrole avant le 25 mai afin de «parvenir à un consensus complet» sur une prolongation pour 9 mois de l’accord de réduction de la production, ont indiqué les ministres saoudien et russe dans un communiqué. 

 

Banques : au Maroc, CIH redore son image grâce au numérique

Dans les milieux ­d’affaires marocains, le nom de CIH Bank (anciennement Crédit immobilier et hôtelier) renvoie encore au souvenir du plus grand scandale bancaire de tous les temps, relate Jeune Afrique. 

En 2001, un rapport d’une commission d’enquête parlementaire avait dressé une liste accablante de dysfonctionnements au sein de cet ancien office financier spécialisé créé sous le protectorat français en 1920 : non-maîtrise du métier de banquier, dilapidation des fonds, mauvaise gestion, clientélisme, absence ou inadéquation des procédures de contrôle… Autant de turpitudes qui avaient conduit à une gabegie estimée à l’époque à plusieurs dizaines de milliards de dirhams (plusieurs milliards d’euros) de créances en souffrance.

« Tout cela est derrière nous », affirme Ahmed Rahhou, président-directeur général de CIH Bank. Pour lui, ces lacunes sont même devenues une source de revenus exceptionnels. En effet, poursuit Jeune Afrique, depuis qu’il est arrivé aux manettes, en 2009, la banque récupère en moyenne entre 40 et 100 millions de dirhams chaque année grâce au recouvrement de créances à l’amiable. « Le gisement de dossiers qui restent à assainir nous permettra de dégager des revenus pour cinq ans encore, au minimum », précise le patron de la banque.

Articles associés

Fil d'actualité

Articles de la semaine