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L’Eco du jour : Une synthèse quotidienne des faits marquants de l’économie algérienne rapportés par la presse

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FIA : les opérateurs reconnaissent l’état de crise

Dans un contexte de crise économique, induite par la chute des cours du pétrole, l’Algérien constate combien d’opportunités ont été gâchées par le fait de politiques sans vision à long terme, écrit le Soir ce matin. Le cap qui devait marquer le passage de l’économie rentière à l’économie productive a été long à s’opérer. L’orientation prise ces toutes dernières années augure d’un changement de cap qui en dit long sur les tergiversations des pouvoirs publics à «sauter le pas» pour enfin concrétiser ce souhait partagé par les citoyens et les professionnels.
«Il faut faire un diagnostic sincère de la situation. Je dirais même qu’il nous faut faire un auto-diagnostic. Si on voit les textes qui sont promulgués, on reste à la maison. Il faut avoir de l’audace.» Cette sentence d’un représentant de Liebherr, le géant allemand des engins de construction, machines-outils, rencontré à la Foire internationale d’Alger (FIA), résume l’état d’esprit des opérateurs algériens qui veulent accompagner la nouvelle stratégie de diversification économique. Mais qui se heurtent à des contraintes d’ordre bureaucratique lesquelles, soit dit en passant, rendent caduc tout effort allant dans le sens voulu. Pourtant, ce n’est pas la volonté qui manque.
L’un des porte-drapeaux de l’excellence allemande dans le domaine industriel a commencé une usine de montage d’engins avec un taux d’intégration qui va crescendo. «Nous avons pris le risque bien avant la crise (qui a coïncidé avec la chute des prix du pétrole en juin 2016, Ndlr), partant de la devise que le monde appartient aux gens qui n’ont pas peur», commente ce responsable qui qualifie la relation des professionnels avec les pouvoirs publics de «dialogue de sourds». «Nous avons commencé à travailler en Algérie dans les années 1970, à un certain moment nous avons dû arrêter pour reprendre notre activité par la suite», a-t-il rappelé en précisant qu’une usine à Aïn-Smara (Constantine) est en train de fabriquer des engins industriels, ajoute le Soir d’Algérie.

Bouterfa en Irak pour parler OPEP

Le ministre de l’Energie, Noureddine Boutarfa, se rendra aujourd’hui à Baghdad (Irak) en prévision de la prochaine réunion de l’Organisation des pays exportateurs du pétrole (Opep) prévue le 25 mai à Vienne, a-t-on appris hier auprès du ministère de l’Energie.
Selon le Midi libre, lors de cette visite de deux jours, M. Boutarfa s’entretiendra avec son homologue irakien, Jabber al-Luaibi, et ce, en préparation de la réunion ministérielle de l’Opep, précise la même source. Pour rappel, les membres de l’Opep devraient décider, lors de leur réunion dans la capitale autrichienne, ou de la prolongation de six mois ou du gel de la durée de la baisse de la production de pétrole, mesure entrée en vigueur le 1er janvier dernier.
Face à la chute des prix du brut depuis mi- 2014, l’Opep et des pays producteurs hors Opep avaient convenu, en décembre 2016 à Vienne, d’un accord pour agir ensemble en réduisant leur production d’un total avoisinant 1,8 mbj à partir de janvier 2017 à raison de 1,2 mbj par l’Opep et 600.000 bj par onze pays hors-Opep (Azerbaïdjan, Brunei, Bahreïn, Guinée équatoriale, Kazakhstan, Malaisie, Mexique, Oman, Russie, Soudan et Sud Soudan).
Le journal rappelle que M. Boutarfa avait récemment indiqué que l’Algérie était favorable pour prolonger la durée de la baisse de la production du pétrole, une position partagée par plusieurs pays membres de l’Opep comme l’Arabie Saoudite et le Venezuela, ainsi que par des pays non membres telle que la Russie. Le ministre saoudien de l’Energie, Khalid Al-Falih, avait déclaré lundi dernier qu’il s’attendait à une extension de l’accord de réduction de la production de l’Opep au second semestre 2017 et peut-être au-delà.
Pour sa part, le ministre russe de l’Energie, Alexandre Novak, avait soutenu que son pays était favorable à la reconduction de l’accord de limitation de la production de brut, estimant que la reconduction de l’accord en vigueur sera «plus efficace» en matière de rééquilibrage du marché face à la hausse de la demande attendue.

400 jeunes entrepreneurs formés pour accompagner Algérie Télécom

Plus de 400 jeunes entrepreneurs ont bénéficié d’une formation diplômante afin d’accompagner l’opérateur Algérie Télécom dans des projets de réalisation du réseau en fibres optiques, a indiqué mardi à Alger le directeur général d’AT, Adel Khemane, reprit par le site de la Radio algérienne.
Ces jeunes entrepreneurs ont été formés pour la réalisation de projets d’aménagement numérique destinés à assurer le saut technologique du cuivre vers la fibre optique, en reproduisant, pour le très haut débit, le modèle économique vertueux qui a contribué au succès de l’ADSL (internet haut débit), a indiqué M. Khemane à la presse en marge de la cérémonie de remise des attestations de formation aux jeunes promoteurs.
Il a expliqué que cette formation a pour objectif d’aider ces jeunes entrepreneurs à bénéficier d’un plan de charge dans les domaines ,  d’installation de fibre optique et des réseaux hertziens ainsi que l’acquisition d’un savoir-faire leur permettant de développer des compétences dans la technologie FTTx (réseau très haut débit en fibre optique).
Radioalgerie.dz rappelle que Algérie Télécom a lancé en mars dernier le projet FTTx visant à garantir la modernisation de la desserte télécom jusqu’aux clients finaux, assurée par une simple paire de cuivre et dans une moindre mesure par les réseaux câblés.

Energie solaire : L’alléchante perspective dans le résidentiel

Voilà une perspective alléchante qui pourrait mener à une vente facile et à des prix raisonnables des panneaux solaires et, du coup, à l’alimentation en énergie solaire dans le résidentiel, notamment. Le directeur du centre de développement des énergies renouvelables (CDER), Noureddine Yassaâ, a fait hier une déclaration fort intéressante à ce sujet, rapporte Reporters.
La formule dont il a fait part tient en deux mots : stockage et raccordement. Yassaâ s’est fait explicite, en assurant que l’installation des panneaux photovoltaïques chez soi peut se faire soit par la mise en place d’un système « de stockage », qui est le plus intéressant puisqu’il n’est soumis à aucune réglementation ou loi, soit par le raccordement des panneaux solaires au système d’alimentation électrique principal de Sonelgaz en y intégrant un second compteur.
De quoi s’agit-il exactement? S’interroge le journal. Le système de stockage dont il est question ici est basé sur un simple raccordement entre les appareils et les panneaux solaires, depuis la phase de captage de la lumière jusqu’à sa conversion finale en électricité.

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