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L’Eco du jour : Une synthèse quotidienne des faits marquants de l’économie algérienne rapportés par la presse

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Poste douanier de Bouchebka : la facture d’importation baisse de 55%

La facture d’importation des différents produits au niveau du principal poste douanier de Bouchebka, situé à 40 km à l’est du chef-lieu de la wilaya, a reculé à 3,4 milliards de DA, l’équivalent de 117 mille tonnes de marchandises durant le premier trimestre de l’exercice en cours (2017) contre 6 milliards de DA de marchandises stabilisée autour de 343 mille tonnes durant la même période de l’exercice précédent, soit un taux de baisse avoisinant les 55%, apprend le Soir d’Algérie de sources douanières.
Par contre, les produits destinés à l’exportation vers diverses destinations étrangères ont connu une nette augmentation, à savoir la facture de l’exportation durant le premier trimestre de l’exercice en cours est de 240 millions de DA contre 142 millions de DA de la même période de l’exercice 2016, soit une augmentation de l’ordre de 41%.
Selon le journal, les principaux produits exportés à travers le poste douanier de Bouchebka sont les plaques de plâtre, les peaux tannées (cuir), des produits alimentaires, les biscuits et les boissons gazeuses.
Cette nette augmentation de la facture des produits destinés à l’exportation s’explique par le fait que la Direction des douanes en coordination avec la Chambre de commerce et d’industrie territorialement compétente, ont organisé durant l’exercice 2017 deux rencontres avec tous les partenaires notamment les opérateurs économiques et les chefs d’entreprises, dans le cadre d’encourager les exportations hors hydrocarbures ainsi que d’assister et d’accompagner les exportateurs et surtout les investisseurs dans ce créneau. Les rencontres ont permis également aux opérateurs d’exprimer leurs préoccupations face aux difficultés et aux problèmes qu’ils pourront rencontrer.

Abdelmalek Sellal : L’Algérie a choisi « la voie difficile » face à la crise pétrolière mondiale en dépit des « solutions de facilité« 

Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal a affirmé, lundi depuis Batna, que l’Algérie avait choisi « la voie difficile » pour faire face à la crise pétrolière mondiale en dépit des « solutions de facilité  » proposées par de nombreux experts comme le renoncement aux acquis sociaux ou le recours à l’endettement, peut-on lire sur le site web de la radio algérienne.
« Depuis presque trois années le monde est confronté à la crise pétrolière face à laquelle nous avons choisi la voie difficile, la voie du  labeur, de la production et de la diversification de l’économie en dépit des solutions de facilité proposées par de nombreux experts comme le renoncement aux acquis sociaux ou le recours à l’endettement », a déclaré le Premier ministre devant les autorités locales et les représentants de la société civile au terme de sa visite de travail et d’inspection dans la wilaya Batna.
M. Sellal s’est dit convaincu que « si ce choix avait été posé à Benboulaid, Ben Batouche et Ali N’mer, Paix à leurs âmes, ils auraient opté pour la même démarche que leur frère, le Moudjahid Abdelaziz Bouteflika, qui refuse de compromettre l’avenir des générations futures et de faire basculer l’Algérie dans la spirale de la dépendance extérieure ».

Paiement par carte : Les TPE passent au débit

Sur plus de 1,5 million de cartes en circulation, plus d’un million sont en mesure d’effectuer des transactions sur Internet, a déclaré, hier, à Alger Nawel Benkritly, Directrice générale de la Société d’automatisation des transactions interbancaires et de monétique (Satim), en marge d’un séminaire sur l’économie numérique, organisé par l’Institut supérieur de formation en assurance et en gestion (INSFAG).
Ce bond, précise le journal Reporters, a été constaté lors du premier trimestre de l’année en cours, comparativement aux années précédentes. Le paiement par cartes via les TPE (Terminal de paiement électronique) a été multiplié par 8 et « il n’y a pas de digitalisation s’il n’y a pas de paiement électronique » qui passe par la carte, les terminaux de paiement et par le e-commerce et le e-paiement. Le pays est dans un large programme d’émission de cartes et de développement du réseau de paiement avec l’acceptation des cartes au niveau des commerces, sur les trois prochaines années, a-t-elle rappelé. Ainsi, « plus de 10 000 terminaux de paiement ont été déployés à l’échelle nationale. Il existe tout un accompagnement des banques et la Satim est l’opérateur technique sur ce volet. Quel que soit le constat nous y serons. Le GIE-Monétique a été créé et œuvre pour que ce moyen de paiement soit accepté ». Toutefois, « quand on parle de digitalisation, on parle de traçabilité, donc peur de la fiscalité. Cette réticence est un phénomène normal qui se voit partout dans le monde. L’Algérie ne fait pas exception. Il faudra gagner la confiance des utilisateurs et amener la population à imposer ce moyen de paiement ».

Côte d’Ivoire : le bond du secteur touristique

En 2014, le secteur du tourisme et du voyage était déjà remonté à 4,5% du PIB, écrit Jeune Afrique. Fin 2016, cette contribution du tourisme à l’économie s’est encore accentuée, a fait savoir Côte d’Ivoire Tourisme, organe en charge de la promotion du secteur, jeudi soir. En valeur, le tourisme a apporté 1543,9 milliards F CFA en Côte d’Ivoire (2,3 milliards d’euros), un niveau jamais atteint. En 2015, ce chiffre se situait à plus de 836 millards F CFA.
Dans le détail, l’activité touristique reste dominée par le tourisme local qui a représenté plus de 1265,9 milliards F CFA, le reste provenant des arrivées internationales. Les visiteurs d’affaires demeurent par ailleurs prédominants.
Pour doper encore ces résultats, l’exécutif entend accélérer son soutien aux investissements dans le secteur. S’ils étaient de 87,8 milliards F CFA en 2016, contre 48 milliards en 2015, Abidjan n’entend pas se contenter de ces performances.
Selon Jeune Afrique, Siandou Fofana, le ministre du tourisme prépare une stratégie qui permettra de doter d’une taille critique le Fonds de développement Touristique (FDT), crédité à l’heure actuelle de 100 millions F CFA, a-t-il fait savoir en marge d’une rencontre organisée par le Club de Développement Afrique du groupe bancaire panafricain Attijariwafa Bank.

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