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Selon la BM, les envois de fonds vers l’Algérie se sont maintenus à 2 mds de dollars en 2016

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Les envois de fonds vers l’Algérie se sont  chiffrés à deux milliards de dollars en 2016, soit le même montant  transféré en 2015 par la diaspora algérienne, selon un rapport de la Banque mondiale (BM), publié vendredi à Washington.

Le montant représente 1,2 % du Pib de l’Algérie en 2016 précise la BM dans  son rapport sur la migration et le développement, publié en marge de ses  réunions de printemps qui se tiennent à Washington.

Les envois de fonds par la diaspora algérienne restent, cependant, moins  importants comparés à ceux drainés par d’autres pays de la région du  Moyen-Orient et Afrique du Nord (Mena).

L’Egypte tient toujours le haut du pavé avec 16,6 mds de dollars, suivi du  Liban (7, 3 mds de dollars) et le Maroc (7 mds de dollars). La Tunisie a  capté 1,8 mds de dollars, soit 4,2% de son Pib en 2016.

La BM s’attend à une augmentation des transferts de fonds vers la région  Mena en 2017 qui sera essentiellement tirée par l’amélioration des taux  d’intérêt en Egypte devant inciter la diaspora égyptienne à envoyer plus de  fonds.

La stabilité de la croissance dans la zone euro, d’où l’essentiel des  transferts vers l’Algérie, la Tunisie et le Maroc provient, devrait aider à  maintenir les flux vers ces trois pays du Maghreb cette année.

Par ailleurs, les transferts mondiaux de fonds qui incluent également les  flux vers les pays à revenu élevé se sont contractés en 2016 de 1,2% à 575  mds de dollars contre 582 mds de dollars en 2015.

De même les envois de fonds vers les pays en développement ont reculé en  2016 pour la deuxième année consécutive, une tendance qui n’a pas été  observée depuis trois décennies, relève le rapport.

Ces envois, officiellement enregistrés, se sont chiffrés à 429 milliards  (mds) de dollars en 2016, en baisse de 2,4% par rapport aux 440 mds de  dollars transférés en 2015.

La chute des cours de pétrole et la faiblesse de la croissance économique  dans les pays du Conseil de coopération du Golfe et la Russie ont impacté  les flux des transferts vers l’Asie du Sud et l’Asie centrale, alors que la  faible croissance en Europe a réduit les flux vers l’Afrique du Nord et  l’Afrique subsaharienne, précise la BM.

Le recul des envois de fonds, évalués en dollar américain, a été aggravé  par la faiblesse de l’euro, la livre sterling et le rouble face au dollar.

L’Inde, tout en conservant la première place en tant que plus grand  récipiendaire mondial de transferts de fonds, a enregistré une baisse de  8,9% en 2016 à 62,7 mds de dollars contre 68,9 mds de dollars en 2015.

Les transferts vers d’autres pays, grands récipiendaires, comme l’Egypte,  le Bangladesh et le Nigeria ont chuté, à l’exception du Mexique et les  Philippines, qui ont vu leurs entrées augmenter respectivement de 8,8% et  4,9% l’année dernière.

La BM souligne que plusieurs pays à revenu élevé qui accueillent des  migrants envisagent la taxation des envois de fonds, une mesure qui risque  de conduire à une augmentation des transferts hors circuits bancaires  officiels.

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