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L’Eco du jour : Une synthèse quotidienne des faits marquants de l’économie algérienne rapportés par la presse

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63 milliards de dinars de financements dédiés au développement de l’économie algérienne

En 2016, le marché algérien du leasing a régressé de 18% en clôturant l’année à 40 milliards de DA contre 45 milliards DA en 2015, nous apprend le Soir d’Algérie qui précise que cette régression trouve son explication, selon le président du directoire de MLA (Maghreb Leasing Algérie), Nafa Abrous, dans un manque de communication et de vulgarisation du produit «leasing» par les différents acteurs financiers de la place, acteurs qui sont aujourd’hui au nombre de 12, entre banques et établissements financiers à proposer et commercialiser le leasing.
Ce déficit de communication est constaté, selon M. Nafa Abrous, en dépit d’une palette d’avantages fiscaux et économiques proposée par ce mode de financement, mais aussi de par sa souplesse et sa rapidité. A ce titre, le président de MLA estime qu’«en vue des qualités et avantages qu’offre le leasing d’une part, et du potentiel et des besoins du marché national, d’autre part, le leasing aurait occupé une place plus importante que celle d’aujourd’hui au sein de l’économie nationale, et ce, avec plus de communication, de présence et d’agressivité par les différents acteurs financiers.
En effet, poursuit le Soir, le taux de pénétration du leasing n’a pas excédé, en 2016, le 1% du total crédits débloqués sur la place bancaire. Ce dernier pourrait facilement atteindre les 5%, voire 10% sur les prochaines années avec plus de médiatisation et de communication».
Avant de mettre l’accent sur le fait que «l’Algérie demeure un marché vierge et à fort potentiel, et que MLA est aujourd’hui l’une des références en matière de leasing, avec un fauteuil de leader consolidé en 2016, plus de 63 milliards DA de financements débloqués depuis sa création, financements dédiés exclusivement au développement de l’économie algérienne, et l’accompagnement de la petite et moyenne entreprise algérienne ainsi que les groupes algériens».

Accord de partenariat pour former dans les nouvelles techniques et technologies utilisées dans le bâtiment

Le ministère de la Formation et de l’Enseignement professionnels a signé à Alger avec le groupe LafargeHolcim Algérie un accord de partenariat en vue de former des stagiaires et des formateurs algériens dans les nouvelles techniques et technologies utilisées dans le bâtiment, écrit Algérie presse service sur son site web.
Cet accord permettra aux stagiaires « de découvrir les nouvelles techniques du béton adoptées par les leaders de la construction au monde », indique Ouardia Khaldi, Directrice de l’orientation, des examens et de l’homologation au ministère, lors de la cérémonie de signature tenue en marge d’un séminaire sur les nouvelles techniques de construction.
Elle a ajouté selon l’APS que ce partenariat a pour but de « répondre à la demande du marché de l’emploi en Algérie, au moment où l’économie nationale traverse une conjoncture particulière », précisant, dans ce sens, que des groupes de travail devront se réunir avec des représentants de LafargeHolcim afin de « revoir le programme national de la formation dans le bâtiment et les techniques du béton ».
« Il faut qu’on aille de l’avant pour rester au diapason de ce secteur  important », souligne encore Mme Khaldi qui ajoute que les formateurs et les professeurs bénéficieront de « stages d’immersion dans les laboratoires de LafargeHolcim » pour découvrir toutes les nouvelles techniques.

Bellara est arrivé !

Le complexe sidérurgique de Bellara (Jijel) entrera en activité fin avril, écrit l’Econews qui ajoute que les tests de production débuteront dans les prochains jours avec une capacité annuelle de 2 millions tonnes de fer.
Ce projet est considéré poursuit le magazine comme l’autre poumon économique du pays dont la portée stratégique est de mettre fin à l’importation de l’acier. Lancé en travaux, en mars 2015 sur 216 hectares de la zone industrielle de Bellara à El-Milia ( à 45 km de Jijel) pour un coût de plus de 2 milliards dollar, ce projet est le fruit d’un partenariat conforme à la règle 49/51 entre l’entreprise Sider, le Fonds national d’investissement et Qatar steal international.
Le  directeur général adjoint de l’AQS (Algerian-Qatari steel), Sofiane Chaib Setti a souligné que ‘’le projet  a vite pris forme et les efforts déployés pour honorer  l’engagement de livrer le complexe dans les délais impartis ont été couronnés par le parachèvement de l’unité du laminoir’’. A noter que le complexe dont la réalisation a été confiée au groupe italien Danielli compte 10 unités dont une unité de réduction directe, trois laminoirs, deux fourneaux, une station de gaz  naturel, un transformateur électrique, une usine de chaux et une unité de traitement de l’eau.
Quant aux  travaux de  raccordement sur 65 km du complexe et de la zone industrielle de Bellara à la ligne haute tension (400 kilowatts) Oued El Athmania-El Milia, ils ont été achevés de même que l’opération d’alimentation en eau à partir du barrage de Boussiaba.

Les États-Unis misent sur le tourisme de 5 pays, l’Algérie n’en fait pas partie

Les États-Unis ont décidé de miser sur 5 pays pour le tourisme. Il s’agit du Maroc, l’Égypte, les Emirats-Arabes-Unis, le Koweït et la Jordanie. L’Algérie ne figure pas à la carte alors que son potentiel touristique est plus important, nous apprend le Midi libre ce matin.
Si l’Algérie et les USA développement un excellent partenariat sécuritaire et énergétique, il reste que des domaines fort important sont négligés. Le tourisme en illustre l’exemple puisque le partenariat ne figure pas dans l’approche économique des deux parties. Les américains sous l’effet Trump ont décidé de miser sur 5 pays de la zone MENA (Afrique du Nord et Moyen-Orient).
Seul pays qui en bénéficie c’est le Maroc alors que pour le Moyen-Orient, l’Égypte, la Jordanie, le Koweït et les EAU sont les seuls à avoir ce privilège de fréquentation touristique, poursuit le Midi libre qui ajoute que la Maison-Blanche qui a reçu dernièrement les émissaires de ces pays, ne s’est pas embarrassé de les qualifier de «pays sûrs» alors que la réalité dit le contraire. Manifestement, les officiels américains ont misé sur le Maroc pour un développement touristique qui va leur faire engranger des recettes en plus. Mais pour l’Algérie, c’est le silence radio.

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