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400 millions d’euros d’opportunités en Algérie pour les exportateurs français en 2017

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Au moins pour 400 millions d’euros d’opportunités restent à saisir en 2017 pour les exportateurs français en Algérie et 150 millions d’euros en Tunisie. C’est ce qui ressort de la note du premier assureur de crédit français Euler Hermès, rendu public aujourd’hui.

« Des débouchés existent pour nos entreprises dans ces pays géographiquement proches », commente Stéphane Colliac, économiste Afrique du spécialiste de l’assurance-crédit.

Cette note précise que « les biens d’équipement, qui constituent la majeure partie des exportations de la France vers ces deux pays (50% en Tunisie et 40% en Algérie), devraient en être les principaux bénéficiaires, avec des opportunités additionnelles à saisir à hauteur de +100 millions d’euros en Algérie et +50 millions d’euros en Tunisie ».  Cependant, Euler Hermès relève des inconvénients. « Une pesante dépendance aux hydrocarbures pour l’Algérie et une crise de confiance qui affecte le tourisme (14% du PIB) et l’investissement étranger pour la Tunisie ».

La note précise également que « les économies algériennes et tunisiennes continuent de croître. Il existe donc des opportunités à saisir pour les exportateurs français sur ces marchés ».

« Les recettes liées aux hydrocarbures sont moins importantes qu’auparavant, et le gouvernement n’a pas réduit ses dépenses de soutien à l’économie. Le déficit budgétaire s’est creusé, et a atteint -12,9% du PIB en 2016. Néanmoins, la dette publique reste contenue, à 13% du PIB en 2016, ce qui est rassurant », souligne Stéphane Colliac pour le cas algérien.

Selon lui, l’Europe, qui représente 80% des débouchés tunisiens à l’exportation, devrait continuer de croître faiblement. C’est particulièrement le cas de la France et l’Italie, les deux débouchés principaux de la Tunisie. En l’espèce, la croissance tunisienne repose donc beaucoup sur les dépenses budgétaires.

L’économiste d’Euler Hermès va plus loin, en estimant que « la croissance tunisienne repose donc beaucoup sur les dépenses budgétaires. Mais avec une dette publique qui a dépassé les 60% du PIB en 2016 et des réserves de change qui représentent moins de quatre mois d’importations, les contraintes qui pèsent sur la Tunisie sont nombreuses ».  

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