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L’Eco du jour : Une synthèse quotidienne des faits marquants de l’économie algérienne rapportés par la presse

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Algérie-OMC : tout reste encore possible

Le 13e round des négociations multilatérales pour l’accession de   l’Algérie à l’Organisation mondiale du commerce (OMC) devrait se tenir au cours du premier semestre en cours, a indiqué l’OMC dans son dernier bulletin d’information sur les accessions publié sur son site web.
Selon El Moudjahid, cette date figure sur le calendrier évolutif des réunions des groupes de travail de l’accession des pays à l’OMC qui souligne que l’avis de convocation de cette réunion est en attente. Depuis le dépôt de sa candidature en juin 1987 auprès de l’ex-GATT (remplacé par l’OMC en 1995), l’Algérie a mené, à ce jour 12 rounds de négociations et a répondu à plus de 1.900 questions liées essentiellement à son système économique. Le quotidien rappelle que l’Algérie a aussi tenu plus de 120 réunions bilatérales avec une vingtaine de pays, qui ont été couronnées par la conclusion, jusqu’à maintenant, de six accords bilatéraux avec Cuba, Brésil, Uruguay, Suisse, Venezuela et l’Argentine. Au cours du dernier round de négociations multilatérales, tenu en mars  2014 à Genève, les membres de l’OMC s’étaient félicités des progrès « substantiels » que l’Algérie avait accomplis en modifiant son régime commercial. Selon El Moudjahid, l’Algérie avait renouvelé, à cette occasion son engagement de mettre son régime commercial en conformité avec les règles de  l’OMC et avait présenté les changements législatifs contenus dans le Plan d’action législatif révisé.

Sonatrach et ENI ouvrent une nouvelle page de coopération

Six ans après l’éclatement du scandale qui a décapité leurs managements respectifs, Sonatrach et ENI tournent cette page de leur histoire à la faveur de nouveaux partenariats qui se déploient vers le domaine des énergies renouvelables. En signe d’estime, le géant énergétique italien a tenu une réunion de son conseil d’administration hier à Bir Rebaâ, écrit ce matin le Soir d’Algérie.
C’est la première centrale de 10 mégawatts qui devrait servir de projet pilote à Sonatrach pour en construire plusieurs autres afin d’approvisionner ses installations pétro-gazières en électricité. Et la compagnie nationale a choisi le champ pétrolier exploité en partenariat avec Agip, filiale de la compagnie italienne ENI, à Bir Rebaâ Nord (BRN) dans la wilaya de Ouargla, non loin de la frontière avec la Tunisie, surtout pour sa symbolique. Puisque le projet de BRN a été lancé en 1995 en pleine tourmente où l’investissement en Algérie n’intéressait personne à cause des problèmes de sécurité.
Hier, poursuit le Soir, le P-dg de Sonatrach, Amine Mazouzi, et son homologue italien, l’administrateur délégué d’ENI, Claudio Descalzi, ont ainsi posé la première pierre du projet de réalisation de cette centrale photovoltaïque qui devrait utiliser 32 000 panneaux solaires pour économiser six millions de mètres cubes de gaz. C’était aussi l’occasion pour le conseil d’administration de la compagnie italienne de se réunir en Algérie et exprimer l’excellence du partenariat de sa compagnie avec Sonatrach. «La tenue du conseil d’administration de la compagnie qui a réuni aujourd’hui (hier, ndlr) à Bir Rebaâ Nord son top management pour la première fois en dehors d’Italie, était un geste qui montre l’intérêt que voue ENI à sa coopération avec Sonatrach», a déclaré Claudio Descalzi. Et d’indiquer que «ENI a investi en Algérie 11 milliards d’euros depuis 2010, soit, a-t-il souligné, 30% de l’ensemble des investissements réalisés dans le pays durant cette période».

Abdelmalek Sellal préside aujourd’hui une rencontre sur la microentreprise : Le pari de la croissance par le privé

Le Premier ministre présidera aujourd’hui une rencontre dédiée à la micro-entreprise pour rassurer quant à la volonté de l’Etat de privilégier désormais l’investissement privé créateur de richesses et de valeur ajoutée, nous apprend Reporters.
Il sera question à cette occasion d’investissement, de volonté de s’affranchir de la commande publique, des choix de plus en plus sélectifs en matière d’octroi de crédits et de sujets beaucoup plus généralistes tels que l’impératif de diversification de l’économie. En un mot, le gouvernement d’Abdelmalek Sellal fait le pari de la relance par l’investissement privé. Incontestablement, les choix économiques du gouvernement tournent en grande partie le dos à la commande publique, sur fond de baisse des recettes et à l’instigation directe de bon nombre d’économistes et d’institutions multilatérales, écrit le quotidien pour qui c’est un choix totalement assumé par le gouvernement. Son projet de s’affranchir de la commande publique, en libérant l’initiative privée, fait déjà son petit bout de chemin avec, comme éléments palpables, la révision à la baisse des budgets d’équipement dans les deux dernières lois de finances et l’acheminement de l’essentiel des crédits à l’économie vers le soutien à l’investissement privé et aux petites et moyennes entreprises.

A la réunion du G20, les Etats-Unis s’opposent à tous les autres pays sur le libre-échange

Le plus petit dénominateur commun… Ainsi s’est achevée, sur la question brûlante du libre-échange, la réunion des grands argentiers du G20, samedi 18 mars à Baden-Baden, en Allemagne, écrit ce matin le Monde. « Nous travaillons à renforcer la contribution du commerce à nos économies », est-il écrit dans le communiqué final. Plus de mention, comme c’est la tradition, d’un engagement de tous à lutter contre le protectionnisme : les Etats-Unis n’en voulaient pas.
Cet aspect, aussi rhétorique soit-il, fut pendant tout le sommet, l’objet d’âpres débats, écrit le journal français. Pour la nouvelle administration américaine, représentée par le secrétaire américain au Trésor Steven Mnuchin, il s’agissait de montrer que la doctrine a changé. Un virage – au moins dans les mots – exigé par le président Donald Trump, contempteur d’une concurrence internationale jugée déloyale vis-à-vis des travailleurs américains.
Selon le Monde, les Etats-Unis n’excluent pas de renégocier les accords de l’OMC (Organisation mondiale du commerce), a déclaré Steven Mnuchin. « Nous pensons que certaines parties de l’OMC ne sont pas appliquées, et nous allons tenter avec pugnacité de les faire appliquer dans l’intérêt des travailleurs américains », a déclaré M. Mnuchin, lors d’une conférence de presse, ajoutant que ces « accords sont de vieux accords et s’ils ont besoin d’être renégociés, nous envisagerons cela également ».

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