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L’Eco du jour : Une synthèse quotidienne des faits marquants de l’économie algérienne rapportés par la presse

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L’Algérie condamnée à aller vers une économie émergente

L’Algérie qui a réussi à faire face au choc pétrolier, grâce à la politique d’ajustements menée par les pouvoirs publics, est appelée à créer les conditions nécessaires pour aller vers une économie émergente. C’est ce que préconise, en substance, l’expert Abdelhak Lamiri, invité, hier, du Forum Economie d’El Moudjahid.
Que faut-il retenir de la 20e Tripartite tenue, le 6 mars à Annaba ? S’interroge le journal qui affirme que cette question a constitué le préambule de notre Forum Economie qui a reçu, hier, Abdelhak Lamiri, économiste du Collège d’experts de la Tripartite. A cette interrogation, l’économiste dira que cette 20e édition a été marquée par son côté ouvert à la société civile et aux citoyens. Cette rencontre qui a regroupé les acteurs intervenant dans le secteur économique, a été une occasion, pour le gouvernement de présenter son diagnostic de la situation. Baisse de recettes pétrolière (69 milliards de dollars en 2013, 29 milliards de dollars en 2016. Une baisse des recettes d’exportation de l’ordre de 60 %, ce qui constitue en soi un choc important, ajoute El Moudjahid.

Alger et Bruxelles s’accorde sur la réforme des finances publiques

L’Algérie et l’Union européenne (UE) ont signé, hier à Bruxelles, une convention de financement par l’Union d’un programme d’appui à la réforme des finances publiques d’un montant de 10 millions d’euros.
La convention a été signée par le ministre d’État, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra, et par la haute représentante de l’UE aux Affaires étrangères et la politique de sécurité, Federica Mogherini, à l’occasion de la 10ème session du Conseil d’association Algérie- UE, institué par l’Accord d’association signé en 2002 et mis en oeuvre en 2005 et qui a instauré un dialogue ouvert et une coopération globale entre les deux parties, écrit le Midi libre.
Ce programme vise selon le quotidien, à « améliorer les performances de la gestion des finances publiques » à travers un appui à la mise en oeuvre du Plan stratégique de modernisation des finances publiques, adopté par l’Algérie en mars 2016, avance une source diplomatique. « Les actions prioritaires prévues dans le cadre de ce programme vont permettre au ministère des Finances d’aller vers une gestion budgétaire efficace, permettant une meilleure maîtrise de la dépense, axée sur la qualité et les résultats », a-t-on expliqué.
Ce programme devrait également « renforcer l’approche pluriannuelle dans le cadre de la préparation du budget en donnant une plus grande visibilité de l’évolution du budget sur trois ans », selon le journal.

Quel rôle pour l’Algérie alors que le prix du brut recule encore

Alors que les cours du Brent s’affichent à peine au-dessus des 51 dollars, les prix des produits de consommation connaissent une flambée généralisée sans précédent, peut-on lire dans l’Expression ce mardi matin.
Un cocktail explosif. Lorsque dans le contexte d’une conjoncture difficile, le poumon de l’économie nationale s’essouffle tandis que dans le même temps, le quotidien des Algériens se détériore, la paix sociale peut prendre un coup. Ces ingrédients sont réunis, ajoute le journal qui précise que les cours du Brent s’affichent à peine au-dessus des 51 dollars et les prix des produits de consommation connaissent une flambée généralisée sans précédent. C’est cette équation que les pouvoirs publics doivent résoudre. En ce qui concerne la chute des prix, des mesures ont été prises pour que le choc soit supporté tout en espérant leur rebond.
Selon l’Expression, l’espoir aurait dû renaître depuis l’accord historique d’Alger conclu le 28 septembre 2016 en marge du 15ème Forum international de l’énergie. Il avait abouti à une baisse de 1,8 million de barils par jour décidée le 10 décembre à Vienne par l’Opep et 11 pays hors cartel. Les cours de l’or noir avaient rebondi au point de titiller la barre des 57 dollars.

L’Afrique a désormais son propre nom de domaine : .africa

Trente-deux ans après la création du premier nom de domaine internet, .com, l’Union africaine (UA) a annoncé le lancement du domaine .africa afin de donner « une identité numérique » au continent, écrit Jeune Afrique.
Selon le magazine panafricain édité à Paris, le nom de domaine sera disponible à partir de juillet, mais les Africains qui souhaitent l’utiliser peuvent d’ores et déjà introduire une demande, a expliqué la présidente de la Commission de l’UA, la Sud-africaine Nkosazana Dlamini-Zuma, lors d’une conférence de presse à Addis Abeba, en Éthiopie, au siège de l’UA.
« Avec .africa, je dirais que l’Afrique a enfin son identité numérique », a déclaré celle qui, après quatre ans à la tête de la Commission, cédera mardi 14 mars le flambeau au Tchadien Moussa Faki. Elle estime que ce nom de domaine permettra aux Africains, notamment les entrepreneurs, d’être plus visibles sur internet.
Jeune Afrique rappelle que 22% de la population d’Afrique subsaharienne a accès à internet, selon la Banque mondiale, soit un des taux les plus faibles au monde. La moyenne mondiale se trouve à 44%.

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