«La nouvelle loi sur la PME, récemment adoptée par l’APN, ainsi que les nombreuses réformes qui ont été adoptées auparavant, vont contribuer à asseoir le principe d’une large diversification économique » c’est c qu’a déclaré M. Abdelghani Mébarek, directeur de la PME au ministère de l’Industrie et des mines, lors de son passage ce mercredi sur les ondes de la chaine 3.
Mébarek souligne que « cette loi a été précédée par des décisions relatives à l’investissement, la normalisation et la métrologie et tout un arsenal de mesures dont il assure qu’il va concourir à l’amélioration du développement de l’entreprise et de son environnement ».
Il insiste sur le fait que « par rapport à l’ancienne loi, à l’origine de contraintes sur les entreprises, celle qui vient d’être adoptée est perçue sous l’angle d’une nouvelle vision englobant les trois grands cycles de l’entreprise prenant en compte son émergence, son développement et sa pérennisation ».
Interrogé sur l’objectif fixé par l’Etat en 2017, d’atteindre en création 2 millions d’entreprises, M. Mébarek, affirme que c’est chantier ambitieux, avant de rappeler, qu’ « en l’espace de 12 années, il y a quand même eu un effort de fait, à savoir la création de 931.000 PME, avec un taux de mortalité acceptable qu’il situe entre 15 à 18% ».
Enclin à un réaménagement de l’environnement, jusque là, peu favorable à l’entreprise, M. Mébarki considère qu’ « il est fondamental de s’y attaquer en revoyant notamment le fonctionnement de toutes les structures et institution d’appui qui ont montré leurs limites et qui étaient censées accompagner leur développement ».
Réagissant sur les failles inhérentes à la création d’entreprise, l’accès au foncier industriel, au financement, et à la bureaucratie, évoquées lors de tripartite, M.Mébarek estime qu’ « il faut faire preuve de réactivité, la PME ne pouvant indéfiniment rester dans l’attente ». Et d’ajouter « le ministère de l’Industrie a déjà entrepris des actions de facilitation pour trouver les solutions à toutes ces questions ».
