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PSA entérine le rachat d’Opel

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Tavares avait alors indiqué vouloir créer avec Opel et Vauxhall un « champion européen » de l’automobile. Dans son nouveau périmètre, une fois l’opération finalisée, PSA contrôlera environ 16% des immatriculations de voitures particulières neuves en Europe, à comparer aux 24% du numéro un Volkswagen.

PSA, qui a écoulé 3,15 millions de véhicules dans le monde l’année dernière, et Opel-Vauxhall (1,2 million) peuvent viser ensemble cinq millions d’unités à horizon 2022, selon M. Tavares, qui assure vouloir conserver l’identité de la marque allemande. Il s’agit en tout cas d’un pas vers la « taille critique », notion essentielle dans une industrie automobile gourmande en capitaux.

A cette aune, le groupe PSA nouvelle formule fera encore figure de poids moyen chez les grands constructeurs, face à Volkswagen, GM, Toyota et Renault-Nissan qui ont tous commercialisé environ 10 millions de véhicules en 2016.

AfpAprès des négociations « rondement menées », Opel devrait bientôt rejoindre le giron de PSA, les instances dirigeantes du groupe automobile français ayant donné leur feu vert vendredi au rachat des activités européennes de General Motors, selon une source proche du dossier.

Le conseil de surveillance de PSA (marques Peugeot, Citroën et DS) a donné le feu vert à cette opération qui sera officialisée lundi, et donnera naissance au deuxième constructeur de véhicules du Vieux continent, a précisé à l’AFP cette source qui a requis l’anonymat.

PSA avait indiqué le 14 février, à la surprise générale, négocier le rachat d’Opel, marque déficitaire de GM distribuée en Europe continentale, et Vauxhall, sous laquelle les mêmes véhicules sont vendus au Royaume-Uni.

« Rondement menées », ces négociations ont abouti à un accord qui suscite « beaucoup d’enthousiasme et de satisfaction » des parties prenantes, selon cette source, qui n’a pas donné de détails sur l’accord, notamment le prix de vente.

PSA s’est refusé à tout commentaire. L’annonce prévue lundi devrait nourrir les discussions au salon de l’automobile de Genève (Suisse), qui ouvre ses portes le lendemain à la presse.

La division européenne de GM était en déficit chronique depuis 16 ans et a encore perdu 257 millions de dollars l’année dernière.

Le groupe PSA vient en revanche de publier de solides résultats financiers pour 2016 avec 2,15 milliards d’euros de bénéfice net, trois ans après n’avoir été sauvé de la faillite que par l’entrée à son capital de l’Etat français et du conglomérat industriel chinois Dongfeng.

Ce redressement, obtenu via une rationalisation des gammes et des processus industriels, mais aussi aidé par la vigoureuse reprise du marché automobile européen depuis 2013, prouve selon le président du directoire de PSA, Carlos Tavares, que son entreprise possède l’expérience nécessaire pour aider Opel à « sortir de l’ornière », comme il l’avait affirmé le 23 février.

 

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